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Professeur honoraire ( secondaire, supérieur, universités US; ancien journaliste de PQR.. Correspondant de presse

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Billet de blog 5 février 2016

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Un blâme à nos eurodéputés français.

Si ce n’était pas trop triste, on aurait pu chanter « Shame et scandal in the family des eurodéputés français »( vieille chanson populaire drôle, reprise par Sacha Distel et Dalida en français). L’Association des Parlementaires Européens (APE) avait convié ses membres à un dîner- débat polyglotte où le français finalement n’a guère été pratiqué si ce n’est par des parlementaires italiens.

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Les débats se sont donc déroulés principalement en allemand et en anglais, en l’absence de tout eurodéputé français. Si, pardon, Mme Nathalie Griesbeck avait détaché son attachée parlementaire ! Pendant la session à Strasbourg où le siège serait menacé !

Un sujet délicat et passionnant « Au-delà  des perspectives nationales, avons nous besoin de médias européens ? »

D’un côté  Wolfgang Kollmer, rédacteur en chef de la Mittelbadische Presse et de l’autre, si l’on peut dire, Kaï Littmann rédacteur en chef et fondateur du quotidien bilingue franco-allemand du Rhin Supérieur EUROJOURNALIST. Les  deux journalistes expérimentés ont livré leur  réponse quasiment évidente, un Oui  à deux voix, plutôt conservateur dans le maintien du statu quo ante pour le premier et délibérément plus progressiste pour le second.

Un eurodéputé britannique, portant beau et traditionnel avec l’Union Jack à la boutonnière, feint en dépit d’une traduction instantanée soignée, de ne pas voir où se trouverait un problème. Conservateur achevé ( ultra), il considère que le  financement des informateurs, des communicants, doit être à la charge de leur structure d’accueil par « advertising » , des bonnes pubs en clair, en toute indépendance… du choix de l’annonceur. So british today ?

Plus sobres, les parlementaires allemands, autrichiens, suédois, italiens…( on cherche, aber kein Franzose), s’interrogent succinctement mais semblent vouloir prendre la question en considération.  Bien sûr qu’il faut des médias européens mais parfois  une focalisation réduite – une députée va jusqu’à la circonscription électorale –serait plus efficace, sans doute électoralement, car là est  la perception primordiale de la presse par les candidats. Le bon journal des familles après la page des avis mortuaires ?

Le rappel à la réalité par Kaï Littmann.

L’homme est affable mais un tantinet provocateur, ce qui plait aux uns  et laissent les autres taciturnes. Car il est dans la réalité  technologique de son temps par internet et les portables ou tablettes : les jeunes et de plus en plus les moins jeunes, ne froissent plus le papier, ils tapotent leur engin aux possibilités toujours croissantes. Un nouveau toc !

Indéniables ces us et coutumes adaptés au temps sont en permanentes modifications, en reconfiguration, en réinitialisation.

Kaï Littmann, le sait, il l’a pressenti mais, journaliste 24Hsur 24, il faut bien vivre et que vivent les collaborateurs. Alors se pose le problème  pécuniaire. Libre ou afféodé à un grand groupe rassurant et puissant ? C’est là qu’est la question ? Eurojournalist se voulant libre, indépendant et juste sera confronté à cette question vitale surtout si le développement s’étend sur toute la région-interface entre le Grand-Est, point encore nommée, et la Suisse, l’Allemagne et le Luxembourg et même jusqu’à la Belgique. Le Rhin Supérieur et ses affluents sont la cible, au cœur de l’Europe. Le talent incontestable et l’accueil reçu sont des promesses d’avenir pour  l’Europe fortement grippée. Carton jaune aux députés français. Il est vrai qu'en période électorale ils sont davantage intéressés par les médias

Les collègues le savent eux aussi ! S'investissent-ils ou ont ils abandonné?

AS

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