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Billet de blog 6 octobre 2017

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Pedro Agramunt: menacé de destitution, il démissionne

Justice interne dans l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe le temple des Droits de l'Homme.

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Le communiqué  de L'APCE:

 Strasbourg, 06.10.2017 – Pedro Agramunt a annoncé aujourd’hui, par courrier, sa démission en tant que Président de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE).

Un débat sur une proposition de destitution de M. Agramunt était prévu à l’ouverture de la session plénière le 9 octobre à Strasbourg. Ce débat n’aura pas lieu.

Suite à sa démission, le doyen des Vice-présidents de l’Assemblée, Sir Roger Gale, devient automatiquement Président de l’Assemblée par intérim. Selon le règlement de l’APCE, il fait office de Président jusqu’à l’élection d’un nouveau Président lors de la partie de session suivante de l’Assemblée

Suite d’une affaire suspendue.

 Menacé d’une destitution quasi certaine, le sénateur espagnol Pedro Agramunt a sagement démissionné ce vendredi de son poste de président de l’ Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (ACPE) trois jours avant l’ouverture de la session d’automme.

Tentant de faire bonne figure il a invoqué des « raisons personnelles ».

Il avait été élu en janvier 2016, à 65 ans, et était en quelque sorte placé en sursis depuis la session d’été, après qu’une procédure nouvelle permettant à l’Assemblée de le destituer a été adoptée en juin dernier.

 Sur 324 parlementaires des 47 Etats membres, 158 l’avaient signée cette requête; 18 parlementaires « potentiels » de la fédération de Russie boudaient toujours l’Assemblée bien qu’ils n’en soient plus exclus depuis janvier 2016 ; bien d’autres s’étaient abstenus ou montrés indifférents: les réalités de l’arithmétique se sont imposées au sénateur menacé.

 Ouf ! Après ce prélude attendu dans un débat suivi d'un vote qui aurait tout de même pu troubler l’ouverture de la session, la sérénité semble revenue dans le temple des Droits de l’ Homme.

Pedro Agramunt était soupçonné d’avoir failli à la mission primordiale, essentielle même du Conseil de l’Europe, celle de la défense des Droits de l’Homme, de l’Etat de Droit et de la lutte contre la corruption. Entre autres griefs, on lui reprochait sa visite largement médiatisée au président Bachar al Assad, à l’insu de l’Assemblée.

 Voir notre article exposant la situation au printemps

https://blogs.mediapart.fr/aspohr/blog/040517/scandales-possibles-au-conseil-de-l-europe

La session s’ouvre lundi, présidée par Roger Gale député conservateur britannique. Nous en assurerons le suivi.

Antoine Spohr

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