Le projet international de réacteur thermonucléaire expérimental (ITER) a atteint une phase critique la semaine dernière. Le groupe d'experts réuni pour examiner le dernier budget et le temps estimé pour construire le réacteur de fusion a rendu ses conclusions.
Lancé en 2006, ITER a été en proie à des retards et des dépassements de coûts tels que sa construction été prouvée presque insurmontable.
Le dernier calendrier mis en avant par le directeur du projet, le physicien nucléaire français Bernard Bigot, prévoit que la machine sera mise sous tension en 2025 et pourrai réaliser effectivement la fusion seulement en 2035-une douzaine d'années plus tard que prévu. Le Groupe d’experts a conclu que ce calendrier était plausible, mais a déclaré que le dernier budget,qui ajouterait 4,6 milliards € (5,3 milliards $) de dépassements de coûts au projet, était peu susceptible d'être approuvé.
Le coût total de ITER est maintenant estimé a près de 20 milliards d’euros et n’a d'équivalent qu’avec les coûts et les retards de l’EPR français. Notons que tous ces investissements financiers et en heures de recherche scientifique et technique pourraient, et devraient être, investis dans des solutions moins onéreuses et surtout plus prometteuses, telles que l'énergie solaire photo-voltaique,le stockage d'énergie électrique et la fusion froide.