Nous sommes au début de l’année 2020, et un étrange virus se propage tout doucement. Rien de grave, il paraît qu’il ressemble à la grippe. Nous sommes le 24 janvier 2020, il est entré sur le territoire, mais tout est sous contrôle. Nous sommes le 14 mars 2020, et finalement, il semble plus vorace que prévu, les rassemblements sont en partie annulés. Nous sommes le 17 mars 2020, et la situation est devenue intenable, toute activité est suspendue. Nous sommes au premier jour de confinement, et un seul mot circule avec insistance : l’ennui !
Comment la première préoccupation véhiculée peut-elle être l’ennui alors que l’on parle d’un virus qui tue chaque jour des dizaines, des centaines de personnes ?
C’est sur cette question que nous nous sommes penchés, et plus largement sur les représentations qui sont associées tant à l’épidémie qu’à la période de confinement. Comment est-il vécu ? Perçu ? Comment cela va-t-il évoluer avec le temps ? Y aura-t-il des différences de profils ? Des différences spatiales ?
Nous sommes deux chercheurs. Eléonore Pigalle, spécialisée en Urbanisme et Aménagement à l’Université Gustave Eiffel. Cyril Atkinson-Clement, spécialisé en Neuropsychologie à l’Institut du Cerveau dans l’Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
Cette recherche ne dépend d’aucun financement et est anonyme (aucune information identifiante n’y est sauvegardée). Les données seront exploitées à des fins scientifiques (réalisation de rapports, publication d’articles scientifiques et vulgarisés).
A l’heure où ces lignes sont rédigées, plus de 10 000 réponses ont été enregistrées.
Mais pour être représentative de la situation, cette recherche doit comptabiliser un maximum de réponses, de personnes aux profils variés, tout au long de la période de confinement.
Alors n’hésitez pas à prendre part à l’aventure en remplissant et partageant cette enquête : https://forms.gle/KdL9xezz6jnAFPja9