Voici plusieurs semaines que les Français sont appelés à rester autant que possible chez eux.
Voici plusieurs jours que cette règle est également moins respectée.
Sur la base d'une enquête impliquant plus de 9 000 répondants, deux mécanismes cognitifs semblent expliquer ce relâchement.
Le premier concerne une baisse continue de l'inquiétude. D'une part d'être soi-même contaminé. De l'autre de voir l'un de ses proches l'être.
Le second, bien plus vicieux, concerne la perception d'autrui. En l’occurrence, plus le confinement dure et plus nous pensons que les autres le respectent de manière assidue.
Un raisonnement pernicieux, et probablement problématique puisque chacun peut s'autoriser quelques transgressions en pensant qu'elles seront compensées par les comportements vertueux des autres.
Comme quoi, la gestion de la situation par les pouvoirs publics repose en bonne partie sur un exercice communicationnel : Doser la peur.
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Et vous, qu'en pensez-vous ?
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