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Billet de blog 27 août 2015

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Que les requêtes soient entendues et renégociées

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

C’est inadmissible de ne pas soutenir le programme financier de la Grèce. Le ministre de l’économie, actuellement ici diplomatiquement en France, a développé un projet permettant d’alléger la fiscalité et leur permettre d’alléger la fiscalité afin de pouvoir assumer raisonnablement les accords. Pouvons-nous voir ce pays sans souffrir nous-mêmes, la misère que l’on a rapporté, une famine aux conséquences dramatiques.

Si l’entrée dans l’Europe a introduit un système financier qu’ils n’ont tout d’abord pas excellemment maîtrisé, a provoqué des erreurs, peut-on les blâmer d’une inexpérience dont ils sont maintenant aguerris.

Si l’on regarde l’exemple de l’Islande où ils ont au contraire pris immédiatement des mesures politiques en refusant d’assumer la dette de la bulle des marchés financiers, ils ont réformé pour protéger le pays de la faillite et de l’escroquerie des marchés financiers.

Il faut se souvenir que l’entrée des nouveaux arrivants dans l’Europe a permis l’ouverture de nouveaux marchés, d’un marché commun privilégié qui a permis de vendre nos savoirs faire, il apparait que la modernisation des routes, les travaux publics, les communications, sont nouvellement construits avec des technologies nord européennes.

L’Europe aurait- elle agit comme des barbares avec les nouveaux entrants, prétendant leur fourgué sa camelote: way of life, finance, autoroute, assurances, communications, serait-ce une entourloupe.

Dans l’enthousiasme et la perspective d’enrichissement, de la même manière les espagnols se sont mis à bâtir jusqu’à la faillite. C’est bien de toute l’énergie et des forces de ces pays auquel l’union fût favorable.

Mais maintenant couper la possibilité de poursuivre leur développement, c’est proprement incompréhensible. Comment les riches puissances peuvent-elles encore penser en termes nationaux sans fraternité, la cohésion de l’Europe ne peut accepter qu’un de ses membres souffre sans souffrir entièrement, c’est un très mauvais calcul. Et s’il faut être réaliste mais soyons égoïstes et comment puis-je penser ne pas pâtir de la mauvaise santé de mon voisin.

Nous avons construit une grande force européenne pour équilibrer la force des empires. Nous voulons vivre dans une Europe en bonne santé. Allons nous laisser la banque européenne mener un diktat mesquin et proprement suicidaire, briser la volonté des européens. Il est inacceptable de maintenir les Grecs en faillite et cela ne sert à rien. S’ils manquaient d’expérience, soyez sans crainte, ils ont compris et saurons désormais être plus prévoyant parce qu’ils veulent la stabilité, le bien être, des hôpitaux, des écoles et des retraites.

Que l’on cesse de punir les Grecs. Que les requêtes soient entendues et renégociées.

Comment pouvons nous penser que ce soit par plaisir que notre allié, nos amis, viennent aujourd’hui demander l’allègement pour une bulle financière passée. Nous en avons assez qu’on nous fasse croire qu’ils réclament si les négociations sont tellement draconiennes qu’elles ne sont visiblement pas viables. Ces systèmes de rigueur et punitif sont excessivement malsain et particulièrement dans l’exemple grec qui a su se tourner résolument vers une nouvelle politique faisant preuve d’une maturité conquise. L’Europe a eut le temps d ‘examiner depuis la seconde guerre mondiale, de faire son examen de conscience contre la folie et de s’instruire des motifs sous-jacents que Freud avait déjà annoncés, prémonitoirement lucide.

Continuer cette punition des grecs, c’est renouveler des modèles de plaisirs sadiques de torture moyenâgeux.

 ET C’EST UNIQUEMENT CELA.

 Face aux impérialismes, qui n’attendent pas ces interminables négociations pénibles pour installer les moyens hégémoniques de propagande, d’asservissement, d’abrutissement, d’abêtissement, et de contrôle de masse, où la moindre intelligence n’a plus aucune chance. Le nivellement par le plus bas est forcément extrêmement dangereux, la normalisation de l’Alabama et suppose l’intensification des moyens de superstitions, la stratégie de gouvernement suicidaire.

On aura rien vu quand on sera bernés, occupés à tergiverser et minables face à l’histoire, funestes avares que l’on ne connait que trop, brisent leur enfants, ils ne nous aiment pas, comment le pourraient-ils, si peu aimable et la peur qu’ils ont d’eux-mêmes.

 Parce que notre histoire démocratique commence justement en Grèce avec la résistance et la réussite à faire chuter les tyrans des trente.

Parce que l’Europe est l’union de pays différents, nous assumons la clairvoyance non universelle mais la reconnaissance des autres et nos souverainetés.

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.