LE MAIRE DE MONT SAINT VINCENT S’APPRETE A SIGNER UNE CONVENTION AVEC ROUGEOT AUTORISANT LE DEPOT D’AMIANTE AUX CARRIERES DE MONT SAINT VINCENT
Alors qu’il clame haut et fort depuis des mois qu’il ne signera pas un nouveau contrat avec les Carrières de MONT SAINT VINCENT si les habitants s’y opposent, Jean GIRARDON a organisé une délibération avec ses conseillers lundi 12 juillet avant le Conseil Municipal de 20 h 30 pour entériner une convention par acte notarié avec Les CARRIERES DE MONT SAINT VINCENT. Nous serons présents à ce conseil et espérons être nombreux.
Ce document est nécessaire pour obtenir l’autorisation administrative de l’ISDND (installation de stockage de Dépôts non dangereux). Cette convention précise :
« La commune de Mont-Saint-Vincent autorise la société CARRIERES DU MONT SAINT VINCENT ou toute autre société qui lui serait légalement substituée, à exploiter un casier de stockage de déchets d’amiante-lié*. »
« La convention est établie pour une durée minimale de 43 ans »
Les conseillers municipaux qui redoutent les foudres du très autoritaire Jean Girardon, auront bien du mal à s’opposer à lui. Tous ses anciens conseillers le disent (et il en a usé quelques uns pendant ses 36 ans de mandat) : il ne tolère pas la contradiction, il devient vite menaçant.
Et puis, il brandit son arme : il a mis en condition suspensive le référendum « local » par lequel les habitants pourraient se prononcer. Or on sait que le référendum n’a pas de valeur juridique, c’est un leurre que le Maire agite pour endormir notre méfiance et nous faire croire qu’il nous laisse le choix. Ce référendum ne concerne en plus que les habitants du Mont Saint Vincent alors que les communes avoisinantes qui sont encore plus impactées et sur lesquelles le maire n’a pas d’emprise, ne seront pas consultées alors qu’un tel projet l’exigerait.. En parallèle du référendum et concomitant à ce dernier, il organise avec ROUGEOT, pendant l’enquête publique prévue dans la procédure d’instruction, une réunion d’information au cours de laquelle ROUGEOT s’empressera d'expliquer que ce projet est sans danger*
ROUGEOT qui décrétait dans un article publié le 1er juillet que des fouilles archéologiques seraient faites (demande de la DREAL) car « des tumulus ont été découverts à 10 – 15 km ». En réalité, ces tumulus se situent à moins de 2 kms de la carrière. Et à moins de 700 m de la carrière, des vestiges de la cité antique du Portus ont été mis à jour. Cette petite bourgade gallo-romaine fabriquait des meules rotatives en grès … extrait de la carrière. Une précision que Rougeot n’a pas jugé utile de faire.
Nous sommes victimes d’une manipulation très bien organisée.
Est-ce que Jean Girardon nous dira cette fois que c’est la CUCM qui l’oblige à signer la convention ?
En signant cet acte, Jean Girardon, qui annonce par ailleurs, vouloir se retirer après cette dernière action laisse à ses successeurs des difficultés de tous ordres : sanitaire, économique, impact touristique, impact sur l’immobilier, infrastructures.
Dans une telle situation, la porte de sortie pour les conseillers municipaux ne serait-il pas de démissionner ? Le maire s’en ira, les conseillers resteront…
*rappelons que le décret du 10 mars 2016 devenu l’article R541-7 du code de l’environnement renvoie explicitement à la norme Européenne (décision 2000/532/CE) qui ne fait pas la distinction entre l’amiante lié ou friable comme dangereux ou pas, mais qui considère toute forme d’amiante comme dangereuse.
DEUX ASSOCIATIONS
PRESERVER MONT SAINT VINCENT ET SES ALENTOURS Association ACP Environnement
71300 MONT SAINT VINCENT 71460 COLLONGE-EN-CHAROLLAIS