ASSURANCE-CHÔMAGE : NOUVELLE ATTAQUE CONTRE LES PRIVÉS D’EMPLOI – NOUS NE L’ACCEPTERONS PAS !
Encore une fois, le gouvernement s’en prend aux plus fragiles. Après quatre réformes en six ans qui ont déjà amputé les droits des privés d’emploi, voilà qu’on nous annonce un nouveau coup de rabot pour économiser 2 à 2,5 milliards d’euros par an dès 2026. Pendant que les cadeaux fiscaux aux grandes fortunes et aux multinationales atteignent des records.
Punir plutôt que protéger
Ces réformes, de Macron à Attal et maintenant Bayrou, ont toutes un point commun :
Durcir les conditions d’accès aux allocations,
Réduire la durée d’indemnisation,
Baisser les montants versés,
Stigmatiser les chômeurs comme des fraudeurs potentiels, alors que 99 % d’entre eux veulent travailler.
C’est une stratégie claire culpabiliser les victimes du chômage, leur faire payer la facture, et mettre la pression pour accepter n’importe quel emploi, même précaire, mal payé, dangereux.
Un mensonge d’État.
On nous répète que « réduire les droits incite à retrouver un emploi ». C’est faux ! Le chômage ne baisse pas parce qu’on casse l’assurance-chômage, il baisse quand il y a des emplois stables et correctement rémunérés.
Aujourd’hui, des millions de travailleurs subissent la précarité, l’intérim, les CDD à répétition, les temps partiels imposés. Et ce sont eux que cette réforme va frapper en premier.
Un choix politique
L’argent existe ! Rien qu’en supprimant quelques niches fiscales injustes, en taxant les superprofits ou en luttant sérieusement contre l’évasion fiscale, on pourrait financer largement notre protection sociale. Mais ce gouvernement préfère servir le Medef et ses actionnaires plutôt que protéger celles et ceux qui en ont besoin.
La CGT dit STOP
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ce projet destructeur.
Nous revendiquons le retour à des droits renforcés pour tous les demandeurs d’emploi.
Nous défendons une assurance-chômage solidaire et universelle, financée par les richesses produites par le travail.
Organisons la riposte !
Chaque attaque contre nos droits doit recevoir une réponse collective. Dans les entreprises, dans les territoires, dans la rue, faisons entendre notre colère.
Le chômage n’est pas un choix, c’est le résultat des politiques patronales et gouvernementales. Ensemble, exigeons le respect et la dignité pour toutes et tous.
La CGT appelle à la mobilisation. Ne les laissons pas détruire l’assurance-chômage ! VINALS Augustin militant CGT depuis un demi siècle.