Pierrick Courbon : un député qui honore la parole donnée au monde du travail
Par Augustin Vinals , président du CAPER AMP 42 Loire
Il y a des députés qu’on oublie aussitôt élus.
Et puis, il y a ceux qui se battent.
Ceux qui ne trahissent ni leurs convictions, ni leur classe sociale.
Ceux qui, une fois au Palais-Bourbon, continuent de parler au nom de celles et ceux qui bossent, souffrent et résistent.
Pierrick Courbon, député socialiste de la Loire, fait partie de ceux-là.
Et dans cette période où trop d’élus s’alignent sur les logiques libérales et oublient d’où ils viennent, il faut le dire avec force :
Ce député fait honneur au monde du travail, à la gauche sociale, à la République du peuple.
Un élu qui refuse la fatalité du travail qui tue
Depuis son arrivée à l’Assemblée nationale, Pierrick Courbon n’a cessé de porter la voix de celles et ceux qui sont usés par leur travail.
Là où beaucoup se taisent, lui prend la parole.
Là où d’autres regardent ailleurs, il regarde la souffrance en face.
Il sait que la santé au travail n’est pas un luxe, ni un thème technique, mais un enjeu de dignité et de justice sociale.
Parce qu’un pays qui laisse mourir ses travailleurs dans l’indifférence, ce n’est plus une République, c’est un système à bout de souffle.
Et ces dernières semaines, il a pris une position claire et courageuse :
avec le groupe Socialistes et apparentés, il a déposé un amendement de suppression contre l’alinéa 4 de l’article 39 du PLFSS 2026.
Un texte perfide, passé presque en silence, qui aurait affaibli la reconnaissance des maladies professionnelles et fragilisé les victimes.
Face à cela, Pierrick Courbon a dit non.
Un non de résistance, un non de dignité, un non au nom de la justice.
Ce “non” résonne comme un cri du cœur pour toutes les victimes du travail, et en particulier pour celles de l’amiante.
L’amiante : cette blessure qui saigne encore
Pour nous, militants des associations de victimes au CAPER AMP 42 Loire, dans la CAVAM ce combat n’est pas une affaire d’experts, mais une affaire de vies brisées.
Nous parlons de camarades, pas de statistiques.
De visages aimés, pas de chiffres froids.
De souffrances bien réelles, pas de lignes budgétaires.
Chaque jour encore, l’amiante tue.
Et pendant ce temps, certains osent parler de “coût” pour la Sécurité sociale…
Quelle honte !
Mais savoir qu’un député de notre département, Pierrick Courbon, se lève à l’Assemblée pour défendre ces vies, pour refuser la banalisation de la mort au travail, ça redonne de la force, de la dignité, et de l’espoir.
Un député comme on en voit malheureusement peu
Je le dis avec la franchise d’un militant ouvrier, communiste et syndicaliste :
Pierrick Courbon est un député comme on en voit malheureusement peu.
Il ne parle pas du monde du travail de loin, il en parle avec respect, avec empathie, avec vérité.
Il ne s’est pas laissé avaler par le confort des institutions.
Il garde la colère juste et la parole libre.
Il n’a pas oublié d’où il vient, ni ceux qui l’ont porté, ni les valeurs qui l’ont façonné.
Oui, il reste des élus qui n’oublient pas leurs racines populaires.
Qui se souviennent que la politique, c’est d’abord servir le peuple, pas le marché.
Et dans les temps que nous vivons, ça vaut tous les discours.
Quand il parle à l’Assemblée, il ne parle pas pour briller, il parle pour agir.
Et derrière chaque mot, il y a de la sincérité, du travail, du courage.
Pour nous, militants CGT, pour les associations, pour les familles de victimes, ça fait du bien de ne pas se sentir seuls.
Notre combat est le sien
Au CAPER AMP 42 Loire, nous continuerons à mener le combat, comme depuis tant d’années.
Nous ne lâcherons rien tant que justice ne sera pas rendue à toutes les victimes de l’amiante et du travail.
Mais nous savons que, dans cette bataille, nous ne sommes pas seuls.
Quand un élu comme Pierrick Courbon se lève, c’est toute la cause ouvrière qui reprend souffle.
Ce n’est pas un simple soutien : c’est une fraternité d’engagement.
Une fraternité politique et humaine, au service des travailleurs, des retraités, des familles meurtries.
La santé au travail : un droit, pas une variable d’ajustement
Qu’on se le dise : la santé au travail n’est pas un coût pour la Nation, c’est une dette morale.
Une dette envers celles et ceux qui ont construit ce pays, souvent au prix de leur vie.
Et tant qu’un seul ouvrier mourra de l’amiante sans réparation,
tant qu’une seule veuve attendra une reconnaissance,
tant qu’une seule maladie sera niée,
nous, les militants CGT et les associations de victimes, nous continuerons le combat.
Et nous le savons : dans ce combat, des députés comme Pierrick Courbon marchent à nos côtés.
Merci camarade
Alors oui, merci, Pierrick Courbon, député de la Loire, pour votre travail, votre constance et votre fidélité au monde du travail.
Merci de montrer qu’on peut être élu et rester un homme de convictions, un homme de gauche, un homme de terrain.
Merci d’incarner cette gauche du réel, de la dignité, de la fraternité.
Vous êtes la preuve vivante que la politique peut encore servir la justice et non la résignation.
Et pour cela, vous méritez le respect et la reconnaissance du monde ouvrier.
Augustin VINALS
Président du CAPER AMP 42 Loire
Ouvrier métallurgiste militant CGT à St Etienne, fils de réfugié politique espagnol, compagnon de lutte des victimes du travail