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Billet de blog 6 juin 2013

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Chroniques de la crise immobilière espagnole: 1/2

Ciudad ValdeluzNous qui cheminons sans fin. 

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Ciudad Valdeluz

Nous qui cheminons sans fin.

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© Aurélien Pic

                       Il y a un an, nous nous étions rendus à Ciudad Valdeluz afin de constater à quel point l'explosion de la bulle immobilière espagnole avait affecté les abords des villes, nous y retournons cette année, rien n'a changé. Loin de constituer une exception dans le marasme immobilier espagnol qui vit, à la fin des années 2000, la part de logements vides en Espagne estimée à 15% (assez pour loger 3,5 millions de personnes), Ciudad Valdeluz n'est pas un cas isolé, elle est par contre, par son gigantisme, l'un des plus emblématiques.

Sur les 8 500 logements prévus, seuls 2 000 ont été réalisés. La plus grande partie du site est maillée de rues vides et d'équipements urbains délimitant des surfaces où les gravas et les herbes folles s'étendent vers un horizon surmonté de réverbères et de bancs publics, seules figures émergées.

Sur 30 000 occupants attendus, seuls quelques 2 300 sont recensés en 2011. Ils sont à la fois les premiers colons et les derniers survivants d'une utopie de promoteur.

Ces habitants, silhouettes lointaines dans l'immensité du décor, ne sont pas le sujet de ce reportage. Personne ne sort à Cuidad Valdeluz. On va chercher son véhicule, on attend son bus, on promène son chien, on fait son jogging. Parfois, on vient faire jouer un enfant dans un des squares, entre la ville morte-née et les terrains vagues entourés de rues ne menant nulle part. S'y promener est forcément suspect.

Note : La plupart des données dont je me suis servi sont issues du livre Projet El Pocero. Dans une ville fantôme de la crise espagnole, Anthony Poiraudeau. Éditions Inculte.  J'en profite pour rendre ici hommage au travail de l'auteur, qui nous livre à la fois une déambulation à la première personne, un essai documenté sur la crise immobilière espagnole et une réflexion glaçante sur l'urbanisme contemporain, travaillé par les limites du capitalisme.

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La suite, la semaine prochaine.

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