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Billet de blog 4 septembre 2025

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Le 10 Septembre, on se fait entendre

La colère gronde : pouvoir d’achat amputé, services publics sacrifiés, démocratie confisquée. Macron protège les riches, matraque les pauvres et brade la souveraineté. Le 10 septembre, le peuple dit stop. Cette fois, il ne se contentera pas de défiler dans les rues… il bloquera tout !

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Illustration 1
"Le 10 Septembre, on se fait entendre" © Autrement Dit


La colère n’est plus un bruit de fond. Elle est devenue un grondement sourd, la marmite boue depuis trop longtemps, elle est prête à exploser. Certains croyaient que les Gilets jaunes n’étaient qu’une parenthèse. Ils se trompaient. Les Gilets jaunes étaient un avertissement, l’annonce d’un peuple qui a refusé pendant 4 ans qu’on l’humilie. Ils étaient l’avant-goût de la colère justifiée de tout un peuple. Depuis qu’on les a réduits au silence, rien n’a changé. Pire : tout s’est aggravé. Et voilà que revient, en ce mois de septembre, le temps d’une contestation plus large, plus profonde, plus décidée que jamais.

Chaque mois, des millions de Français serrent les dents. Les prix grimpent, les salaires stagnent. Le pouvoir d’achat n’est plus grignoté : il est carrément amputé. Les fins de mois ne commencent plus le 25, elles commencent parfois dès le 10 ou le 15 du mois pour beaucoup de Français. Et dans ce pays, on a le cynisme en plus de culpabiliser les plus pauvres, d’accuser les minima sociaux d’être “trop généreux”. Quelle indécence ! Alors que ces gens-là crèvent déjà de misère. Au lieu de chercher l’argent où il est (à savoir chez les milliardaires, dans les profits records des multinationales, dans l’évasion fiscale), on presse encore et encore et toujours ceux qui n’ont déjà plus rien. On le sait Macron protège les riches et il culpabilise les pauvres tout en les oppressant. Voilà leur “nouveau monde”, voilà qu’elle était finalement “Son projet” !

Et quand le peuple se lève, quand il proteste, on lui répond par le mépris et par la matraque. On vote des budgets qui ferment des lits d’hôpitaux mais qui trouvent toujours des millions pour acheter de nouveaux véhicules anti-émeutes. Il y a assez d’argent pour gazer une foule, mais pas pour soigner nos malades. Il y a assez d’argent pour des blindés, mais pas pour des Canadairs. Résultat : nos forêts partent en fumée cet été dans le Sud de la France où des villages entiers suffoquent et l’État pendant ce temps-là regarde ailleurs. On nous dit que c’est “la fatalité climatique”. Non : c’est de l’inaction organisée. Ce sont des choix politique réfléchis, voulus et assumés.

Pendant qu’on ferme des services publics, on brade même ce qui reste de notre souveraineté nationale. Souvenez-vous du Doliprane (c’est encore récent). Ce symbole du quotidien, du médicament accessible à tous, il aurait pu être nationalisé. On aurait pu en faire un bien commun, une sécurité nationale. Mais non : on l’a laissé filer aux Américains, comme Macron l’avait déjà fait lorsqu’il était ministre de l’Économie sous Hollande avec notre fleuron National, Alstom. Voilà où en est la France : incapable de produire dans des usines, incapable de fabriquer ses propres médicaments, mais docile pour vendre au plus offrant le meilleur du Made in France à l’étranger.

Et que dire de notre prétendue “indépendance politique” ? La France, jadis voix singulière dans le concert des nations, est devenue un suiveur. On plie devant Trump, on se couche devant l’Union européenne. Non pas pour construire, mais pour subir. On ne défend plus la voix française, on accepte que d’autres pour qui nous n’avons pas voté dictent notre politique intérieure. Des deux côtés (Europe ou États Unis), notre soumission est la même.

Et dans ce désert démocratique, que reste-t-il ? Des urnes méprisées. Des votes ignorés, nos choix effacés. Des retraites imposées au 49.3 contre l’avis du peuple. Des lois comme la loi Duplomb, qui s’imposent comme des poisons, au propre comme au figuré. Les Français n’ont jamais autant eu le sentiment que la démocratie leur échappe. Et ils ont raison. Macron a atteint un record historique : 75 % non pas d’impopularité, de détestation. 75% de DÉTESTATION ! Trump, lui, est aujourd’hui à 49 % de détestation. Voilà où nous en sommes : un chef d’État français plus détesté que Trump ne l’est aux États Unis.
Alors oui, en septembre, la rue va s’exprimer. Non pas par caprice. Non pas par goût du désordre. Mais parce qu’il n’y a plus d’autres voies. Parce que nous avons déjà tout essayé avant d’en arriver là. Parce que la colère est devenue une question de survie. Parce que ce peuple qu’on méprise, qu’on étouffe, qu’on vole, ce peuple n’a plus rien à perdre.

En septembre, ce ne sera pas une simple contestation. Ce sera un cri. Un cri contre l’austérité qui détruit nos vies. Un cri contre la pauvreté qui gagne chaque foyer. Un cri contre l’empoisonnement organisé. Un cri contre le saccage de la démocratie. Un cri contre la soumission de la France à des intérêts étrangers.

Oui, la colère est là, depuis trop longtemps. Mais le 10 septembre, elle change de forme. Cette fois ci, ce ne sera pas une manifestation de plus. Nan, ce sera une désobéissance organisée. Parce qu’il faut être lucide : défiler dans les rues, crier sa colère, brandir des pancartes… le pouvoir s’y est habitué. Il a appris à attendre, à laisser passer la tempête, à faire semblant d’écouter pendant que les CRS matraquent. Mais quand on bloque la machine, quand on arrête la circulation de l’argent, quand on fait plonger la bourse, alors là, c’est une autre histoire. Car l’argent c’est le nerf de la guerre et ne l’oublions pas, Macron n’est un banquier déguisé en Président. Et c’est donc sur ce terrain, son terrain qu’il faut aller les attaquer. Celui de l’argent, du capital.

À partir du 10 septembre, la stratégie est simple : on arrête tout. ON BLOQUE TOUT ! Les gens se mettront en arrêt, ils n’iront plus travailler. Ils retireront leur argent des banques, pour couper les flux financiers qui nourrissent la spéculation. Ils n’iront plus remplir les poches des grandes surfaces, préférant s’organiser autrement, par le troc, l’entraide, les petits producteurs et les marchés locaux. Ils boycotteront tout ce qui fait tourner la machine car il faut la mettre en panne.

Ce ne sera pas seulement une foule dans la rue, ce sera des millions de Français dans leurs foyers, dans leurs quartiers, qui, depuis chez eux, bloqueront l’économie. Et ça, aucun blindé de CRS, aucun canon à eau, aucune matraque, aucun LBD ne peut l’empêcher.

Bien sûr, il y aura des manifestations. Bien sûr, certains bloqueront les routes, bien sûr des bâtiments administratifs, des entrepôts... Mais le cœur du mouvement cette fois ci, sa puissance, viendra de cette désobéissance civile massive à laquelle nous devons tous nous joindre : la grève généralisée, le boycott, le retrait. Le système ne peut rien face à ça. On ne peut pas forcer un peuple entier à aller travailler, à consommer et à obéir.

Et tout le monde est concerné. Les syndicats, qui se battent pour nos salaires et nos retraites. Les soignants, épuisés par des hôpitaux asphyxiés. Les enseignants, qui refusent de voir l’école sacrifiée. Les fonctionnaires, les salariés du privé, les précaires, les chômeurs, les allocataires du RSA. Tous ceux qu’on méprise au quotidien et qu’on accuse d’être des “assistés”, ils seront là, ensemble, ils feront BLOC, car LE PEUPLE c’est NOUS ! Non pas pour demander poliment, mais pour imposer !

Il faut bien comprendre : le pouvoir ne recule jamais sur des paroles. Il recule quand le système craque. Quand les flux financiers s’assèchent. Quand les profits s’évaporent et quand les actionnaires commencent à paniquer. Et c’est exactement ça, la cible du 10 septembre. L’argent ! Le capital.

C’est une forme de lutte légale, pacifique, mais implacable. Une désobéissance qui ne peut être réprimée par la violence policière, parce qu’elle ne se joue pas dans la rue seulement, mais dans chaque foyer, chaque compte bancaire, chaque ticket de caisse qu’on ne validera pas.

La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen l’affirme depuis 1789 : “Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté ET la résistance à l’oppression.” La résistance à l’oppression ! Et en 1793, elle ajoutait : “Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l’insurrection est, pour le peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs.”

Nos droits sont bafoués aujourd’hui. À nous de reprendre la main. Nous sommes plus nombreux qu’eux : ils se nourrissent de nous et non l’inverse. Ils sont nos obligés. Sans nous, ils ne sont rien.

Reprenons le pouvoir. Montrons-leur que sans le peuple, aucun système ne tient. Surtout pas le leur ! Bloquons tout, là où ça fait mal, pour ces avides d’argent et de profits ! Ils ne pourront rien faire contre ça : ils devront soit plier… ou partir.

Alors en septembre, on se fait entendre.
Mais surtout : on se fait enfin RESPECTER !
Retrouvez l'intégralité de ce billet d'humeur en VIDÉO sur ma chaine YouTube :

VIDEO Podcast - Le 10 Septembre, on se fait entendre (Billet d'humeur) © Autrement Dit


LA CHANSON :

Chanson - Le 10 Septembre, on se fait entendre © Autrement Dit


🎵Écoutez la chanson "Le 10 Septembre, on se fait entendre" ici🎶
Paroles de la chanson "Le 10 Septembre, on se fait entendre" (Par Autrement Dit) 

Ils bloquent nos salaires, ferment les hôpitaux,
Ils appauvrissent l’école, détruisent nos boulots.
Alors le 10 septembre, grande mobilisation,
Et face à leur mépris : c’est la révolution !

Ils méprisent nos urnes, effacent nos choix,
Ils détournent la loi, gouvernent sans mandat.
Alors le 10 septembre, debout pour nos droits,
Et face à leur mépris : le peuple fait sa loi.

Refrain :
10 septembre, on bloque tout !
Pour nos écoles, nos hôpitaux, nos sous.
10 septembre, debout partout !
Le peuple d’abord, plus jamais à genoux.

En Septembre, on se fait entendre !!!

Les postes qui ferment, les soignants épuisés,
Les profs qu’on méprise, les élèves entassés.
Alors le 10 septembre, debout pour nos droits,
Et face à leur mépris : le peuple fait ses choix.

Les banques qui s’engraissent, les actionnaires qui rient,
Pendant qu’il y a de plus en plus de démunis.
Alors le 10 septembre, partout l’insurrection,
Et face à leur mépris : c’est la révolution !

Refrain :
10 septembre, on bloque tout !
Pour nos écoles, nos hôpitaux, nos sous.
10 septembre, debout partout !
Le peuple d’abord, plus jamais à genoux.

En Septembre, on se fait entendre !!!

Les factures qui explosent, le caddie est trop cher,
On compte chaque euro, nos foyers sont précaires.
Alors le 10 septembre, assez d’humiliation,
Et face à leur mépris : c’est la rébellion !

On bosse à temps plein et leur politique nous ruine,
Pendant qu’leurs fortunes grossissent sans limite.
Alors le 10 septembre, debout pour nos salaires,
Et face à leur mépris : c’est le peuple en colère !

Refrain (2 fois)
10 septembre, on bloque tout !
Pour nos écoles, nos hôpitaux, nos sous.
10 septembre, debout partout !
Le peuple d’abord, plus jamais à genoux.

(PL 19 Août 2025).
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