(extraits de l'article de Jean-Michel Thénard parus dans le Canard Enchaîné de cette semaine)
La première dame n'a pas vraiment apprécié l'interruption par des féministes du spectacle d'Ary Abbitan, humoriste accusé fin 2021 de viol et qui a bénéficié d'un non-lieu définitif en janvier.u Mais sa « critique de la méthode radicale » n'était pas des plus distinguées…
Sacrée Brigitte Macron. Cela fait des années qu’elle cherche à échapper à l'infâme rumeur trumpo-complotiste comme quoi elle ne serait pas une femme mais un homme. Et, soudain, voilà qu’elle se met à parler des meufs comme un beauf.
Dimanche, n’écoutant que son courage, Brigitte Macron, accompagnée de sa fille Tiphaine, est allée soutenir l’acteur. Les connes, elle connaît. Elle en fait son affaire. Problème, elle a été filmée – à son insu – en pleine diatribe. Judith Godrèche, et d’autres figures de la lutte des femmes, n’a pas apprécié son parler Bedos sans le talent. « Moi aussi je suis une sale conne. Et je soutiens tous.tes les autres », a écrit la comédienne.
Une dame qui se met à insulter les féministes, ça dérange, c’est bien normal. A fortiori si c’est la première, supposée incarner une certaine élégance, au moins de langage, et une relative empathie pour la cause des femmes. Brigitte Macron s’est défendue en expliquant ne « [voir] dans cet échange qu’une critique de la méthode radicale » employée par celles qui ont perturbé le spectacle d’Abittan. Quel Touquet !
… car avoir de la tenue en public, n'est pas qu'une question de fringues !
Et c'est une SALE CONNE qui le dit.