Sous les "encouragements" insistants et menaçants, certaines librairies et bibliothèques du Royaume-Uni ont déjà cédé et retiré les ouvrages "incriminés". Celles et ceux qui ont osé résister face à ces demandes absolument aberrantes se sont faits menacer ou licencier.
Le modus operandi de ces "dictateurs de la pensée" consiste à alpaguer les plus jeunes via les réseaux sociaux avec une propagande homophobe, raciste et violente, les incitant à détruire ou vandaliser toutes références littéraires jugées trop woke. Terme à la con s'il en est, que les partis extrémistes toutes tendances confondues adorent balancer quand ils sont à court d'arguments.
En France c'est le collectif catho-intégriste "les parents vigilants" qui ne se cache pas de tenter de s'infiltrer partout et par tous les moyens dont il dispose, afin de "lutter contre la propagande LGBTQ+, l'islamisation à l'école, les militants d'extrêmes-gauches et woke" (association absurde car la LFI a certes bien des défauts, mais woke ?).
Tout comme en Angleterre quelques voix se sont élevées contre cette propagande qui mettait en danger les personnes dans le viseur de ce collectif, qui non content d'aller faire du sitting devant certains établissements qui n'avaient pas "obtemperé", ont également publié les identités de certains enseignants réfractaires. Certains membres de la défunte Nupes avaient dans la foulée proposé la création d'une commission d’enquête afin de surveiller les agissement de ce collectif, mais cela ne s'est jamais concrétisé.
L'Italie droitière s'y est également mise en censurant plusieurs romans jugés inappropriés. Bizarrement (et tant mieux !), Pasolini, Moravia, Morante et d'autres grands noms de la littérature italienne n'ont pas encore disparus des librairies ni des bibliothèques. Probablement parce que ce gouvernement est actuellement occupé à virer les érudits encore vivants qui s'opposent à lui.
Mais Pasolini ne sera hélas pas éternellement épargné, car il représente tout ce que ce gouvernement Meloni, en bon adepte comme tous les partis bien droitiers des "valeurs familiales hétéronormées" déteste : athé, homo et mort peu glorieusement car assassiné par un jeune tapin pour les uns ou exécuté par la mafia pour les autres.
Se dirige t-on tout droit, vers un monde dans lequel acheter et lire des livres va devenir illicite ? où la milice du livre débarquera chez nous pour tout emporter et brûler comme dans Farenheit 451 ? et que 21ème siècle oblige la littérature numérique sera encore plus surveillée et vite supprimée si "hors charte de la bien pensance" ?
Espérons que non ...
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