Même Merlin n'avait rien trouvé à y redire, au contraire ! il se conduisait comme un grand frère avec lui. Ensemble ils faisaient les fous dans le jardin, se reposaient serrés l'un contre l'autre sur le canapé, la patte de Merlin posée affectueusement sur Carlo. Et quand Greta s'absentait ils gardaient la maison, et attendaient avec impatience son retour. Jamais ils ne se quittaient.
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Puis un jour, Merlin s'est mis à "vivre" plus lentement. Il respirait difficilement, mangeait moins. Alors Greta l'emmena chez le vétérinaire qui lui annonça que Merlin avait des problèmes cardiaques, et que plus rien ne le sauverait.
Merlin s'en alla un beau matin de printemps, laissant Carlo et Greta inconsolables dans une maison devenue vide.
Carlo cessa de miauler, perdit son entrain, mais tous les jours il allait s'asseoir sur la tombe de Merlin dans le jardin de leur maison. Il y restait des heures, fixant ce petit tas de terre qui avait l'odeur de son copain à quatre pattes, en attendant quelque chose qui n'arriverait plus jamais ... son retour.
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Greta l'observait impuissante, pleurant et Carlo et Merlin. Puis Carlo cessa de manger, ses yeux devinrent encore plus tristes, et quand Greta s'asseyait sur le petit banc face à la petite tombe, il venait auprès d'elle, et tous deux restaient silencieux.
Dix jours plus tard par une autre belle journée ensoleillée, Carlo sortit du jardin sans regarder où il allait. La voiture ne roulait pas vite mais suffisamment tout de même ...
Aujourd'hui Carlo et Merlin sont à nouveau réunis, et submergés de fleurs. Greta est seule. Elle pleure souvent ses deux petits compagnons dorénavant redevenus inséparables, et qui peut-être observent la tristesse de leur maîtresse dans leur petit paradis.
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PS : billet rédigé d'après l'article original de Noémie Penna, paru dans La Stampa en avril 2025.
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