Dr. Azizi Parviz
Interniste, médecin réanimateur et retraité bénévole
L'épidémie qui touche aujourd'hui la France met notre système de santé à rude épreuve et affecte encore plus fortement nos unités de soins intensifs et de réanimation. Compte tenu des stocks en équipements de réanimation (respirateurs mécaniques notamment) et du nombre de patients qui auront besoin d'une assistance respiratoire au cours de leur séjour à l’hôpital, il est de notre devoir de trouver des solutions rapides afin d'empêcher qu'il arrive en France ce qui arrive actuellement à l'Italie, à savoir l'impossibilité de soigner certains patients par manque de matériel.
Je distingue trois phases dans l'évolution de l'infection au coronavirus :
– Une première phase, virale, qui représente le plus grand nombre de patients (toux, petite angine) : c'est la vaccination naturelle.
– Une deuxième phase inflammatoire (la défense de l'organisme) : les signes peuvent être modérés mais dans certains cas cette réaction est très importante et peut mettre en danger la vie du patient. C'est ici que le Paracétamol ou le Plaquemil peuvent être indiqués.
– Enfin la dernière phase lors de laquelle le virus triomphe et peut entraîner des lésions des deux poumons. C'est ici que la ventilation mécanique en réanimation peut être utile, pour des raisons évidentes.
Je propose de remplacer cette respiration mécanique par l'EPO ou Erythropoïétine qui augmente rapidement le nombre des globules rouges et de l'hémoglobine, améliorant la capacité d'oxygénation des tissus.