Dr. Parviz Azizi
1) Vaccin ou pas ? C'est comme les antibiotiques, il ne doit pas être automatique : il y a quelques années, les médecins conseillaient des édulcorants à la place du sucre aux sujets diabétiques et obèses. Le cerveau constatait le goût sucré sans les calories qui vont avec : cela entraînait une perturbation de l'appétit. Les sujets ne savaient plus quand il fallait arrêter de manger.
Or, avec les vaccins, le cerveau voit les antigènes sans les manifestations cliniques qui l'accompagnent. Il en résulte une perturbation de l'immunité : le corps aura des difficultés à distinguer "soi" du "non soi" et risque d'attaquer nos propres cellules avec augmentation des maladies auto immunes, auto inflammatoires, voire le cancer puisque l'immunité joue un rôle important et l'immunothérapie est fondamentale dans la défense contre le cancer. L'immunothérapie a été une grande avancée dans le traitement de la néoplasie (recherche sur ARN messager en particulier). Donc, le vaccin : oui pour les malades à risques : obèses, diabétiques, HTA... Pour les autres, la prudence s'impose. Donc, le médecin traitant qui connaît le malade doit être le seul à décider de vacciner ou non, et pas les journalistes ni les politiques.
2) Alors, que faire en face d'une infection symptomatique à covid 19 ? La maladie virale se traduit, d'après mon expérience, dans la grande majorité des cas par des signes digestifs d'apparition brutale ou rapide avec des signes nerveux : vertiges, modification du goût sucré ou salé, fièvre, etc. Lavage rhino pharyngé (nez, gorge, bouche) permettent de diminuer la charge virale, les signes seront beaucoup moins prononcés et quelques malades ont - toujours d'après mon expérience - grâce au lavage et à l'ingestion de boissons chaudes, pu négativer en deux jours le prélèvement avec très peu de signes cliniques; et cela a conféré une immunité naturelle chez un certain nombre d'entre eux (présence d'IGM et IGG puis IGG seul).
Donc, le lavage orl est le traitement préventif et même curatif dans un grand nombre de cas associé, dans quelques cas, à un anti dépresseur qui prévient des formes graves (travail des canadiens et confirmé par les brésiliens, publié1 dans The Lancet).
Quant aux formes graves avec manifestations pulmonaires nécessitant le transfert en réanimation : il ne s'agit plus, ici, de virus dans la grande majorité des cas, mais d'un emballement de l'organisme. Ce n'est plus le virus qui tue mais les moyens de défense immunitaires qui sont suractivés (orage cytokinique).
Comme orage médiatique et politique qui empêchent les médecins de prendre des décisions dans l'intérêt des malades.
Ces formes graves ne sont pas spécifiques au covid 19 et se voyaient exceptionnellement dans les autres maladies, on les appelaient "poumons de choc". Les poumons, dans ces cas, devenaient inventilables. A l'autopsie les poumons étaient durs comme un morceau de bois. Le curare qui agit sur la contracture musculaire n'a aucune efficacité pour ventiler ces malades. Il est même dangereux. Dans ces cas on peut s'aider de l'érythropoïétine associé au traitement anticoagulant, voire ventilation avec oxygénation en décubitus ventral et peep.
Mais les véritable traitement qui permet de sauver ces malades est la ventilation extra corporelle (cec) avec assez rapidement greffe pulmonaire.
En conclusion, le premier geste du médecin réanimateur est d'écarter les "agités" (emballement médiatique et politique) pour prendre une décision juste et bénéfique pour les malades.
1 https://www.thelancet.com/journals/langlo/article/PIIS2214-109X(21)00448-4/fulltext