Un patient me consulte pour une éruption brûlante du thorax. Il s'agissait d'un zona typique dû à un virus à ADN : c'est le même virus que la varicelle, herpès, cytomégalovirus (CMV) et virus d'EB responsable de la mononucléose infectieuse.
Dans la varicelle de l'enfance, bien que guérie, le virus reste à l'état latent dans l'organisme et sort plus tard sous forme d'herpès, CMV, zona ou mononucléose infectieuse.
Donc, le vaccin à ADN injecté pourrait rester à l'état latent et provoquer des maladies plusieurs mois ou années plus tard.
Dans le vaccin à ARN messager, nous n'avons pas d'exemple comme celui à ADN mais nous ne pouvons pas prévoir ses effets secondaires plus tard.
Ici, le problème des anticorps facilitateurs doit être posé : les personnes âgées et surtout les femmes qui ont une tolérance immunitaire pour recevoir le fœtus et le futur enfant, secrètent des anticorps facilitateurs pouvant être responsables de formes graves en cas d'infection avec un virus muté (exemple de la Dingue en Afrique).
Donc, vaccination ou non ? Quel vaccin ? Seul le médecin traitant qui connait le patient peut prendre la décision en évaluant la balance risque-bénéfice.
Malheureusement, avec un médecin ministre de la santé, le médecin de famille est placé en seconde position.