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Pendant qu'ils ne cherchaient pas d'alternative, nous pensions à un plan B.

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Billet de blog 17 mars 2015

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

De deux choses l’une :

  • Ou bien tu es un climatosceptique climato-négationniste qui pense que le réchauffement climatique est l’œuvre d’un dieu tout-puissant dont les voies sont impénétrables, ou que c’est une anomalie statistique ou une fluctuation naturelle et que les rapports ultra-fouillés des meilleurs scientifiques de la planète (que tu as lus, bien sûr) sont faux, et tu peux arrêter de lire ce billet tout de suite. Merci d’être passé.
  • Ou bien tu as compris que l’activité de l’homme a détraqué le climat (2014 est l’année la plus chaude jamais enregistrée, on ne vise même plus l’évitement du réchauffement, mais sa limitation à 2 degrés, sachant que si on ne change rien, on est partis pour 4 à 6 degrés avant la fin du siècle et des conséquences apocalyptiques).

Tu es toujours là ? Chouette ! Alors je continue.

L’activité de l’homme, c’est à dire ? C’est à dire tout ce qui sous-tend nos sociétés industrielles et post-industrielles, dopées droguées à l’énergie carbonée bon marché (dont on a épuisé les réserves en 200 ans alors qu’il a fallu des millions d’années pour qu’elles se constituent), et dont on mesure la réussite à l’aune du PIB qui ne fait pas la différence entre la création d’une startup et la destruction d’une forêt (ou la torture des chatons), puisqu’il comptabilise le business, #pouinbar.

Et donc ?

Donc soit on continue comme ça (apocalypse à peu près certaine), soit on arrête et on fait autrement (apocalypse pour les 1%, certes, mais seule chance d’éviter le pire pour tous).

Alors c’est vrai que certains prônent un juste milieu et pensent qu’on peut adapter et verdir le système existant, le rendre durable, le rendre écoresponsable.

Je vais être magnanime et dire : admettons. Mais seulement à condition de tout changer, évidemment.

Sauf que là n’est même pas le problème. Le problème, c’est que les règles techniques qui régissent les échanges planétaires, et les institutions qui ont été créés même récemment, comme l’OMC, pour veiller à ce que ces règles soient respectées et appliquées, ont des priorités qui non seulement ne prennent pas en compte le dérèglement climatique, mais sont en conflit frontal avec toute velléité d’y remédier.

Laaaaadies and Geeeeentlemen :

  • à ma droite, le libre-échange pour doper la Sainte Croissance (infinie dans un monde fini, c’est magique !).
  • à ma gauche, le climat (l’air qu’on respire, booooorinnnng !).

...

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