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Billet de blog 18 mars 2011

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CANDITURE DOMINIQUE STRAUSS KAHN A LA PRESIDENTIELLE

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bonjour
Je souhaite à travers ce message vous soumettre une interrogation concernant la candidature de DSK à l'élection présidentielleFrançaise de 2012.

Pouvons nous au regard du droit national (en France pas encore de loi mais une en préparation avant l'élection présidentielle par UMP) et international choisir pour la France la candidature d'une personne ayant dirigé un organisme internationale comme le FMI, ayant une connaissance très précise de l'état économique de nombreux pays du monde.

Est-il acceptable que cette personne puisse devenir président de la République Française?

Ne nous trouvons nous pas devant un conflit d'intérêt patent pouvant aboutir à annuler cette candidature (surtout après sa désignation par le PSet le bazard qui pourrait s'ensuivre)?

Que dirions nous réciproquement si un Américain, un Allemand, un Russe, un Nigérian, un chinois ou un habitant de n'importe quel pays qui immédiatemnt après avoir été à la direction d'une organisation internationale comme le FMI avait des vélléités de devenir président de son pays d'origine?

En quelque sorte, un dirigeant de banque peut-il accéder dans la foulée et sans période intérimaire conséquente de neutralité à de hautes fonctions nationales sans un conflit d'intérêt patent?
C'est la question (de droit mais également un peu morale) que j'ai posé également au PS et au Parti de gauche mais également sur le blog de MELANCHON.
Je vous fais passer entre guillemet le texte que j'ai envoyé à ces personnes ou partis.
"Bonjour
Le peuple Français souhaite l'évacuation de cet imposteur qu'est Nicolas SARKOZY. C'est une évidence mais malheureusement elle peut s'exprimer de différentes manières.
Certains, probablement les mêmes qui ont cru en et votés pour SARKOZY en 2007, très mal informés, à l'écoute de la version officielle, sarkozienne purement franco-française et à objectif électoral de la situation mondiale mais également française, s'affolent devant les « hordes sauvages nous envahissant », devant les « égorgeurs islamistes prêt à fondre sur nous » et se tournent, à défaut d'argumentaires d'oppositions efficaces et objectifs vers l'extrême et le FN de Mme LE PEN.
Cette situation est grave mais pas désespérée car ayant écouté le débat entre Mme LE PEN et MELANCHON, il apparaît à l'évidence que face à une opposition aux idées et idéaux clairs les arguments économiques du FN ne tiennent pas la distance. La est certainement une partie de la solution de ce problème.
D'autres comme moi, également persuadés qu'il est impératif que SARKOZY se tire, que son amateurisme, son libéralisme forcené, aveugle à tous débats et à toutes démonstration d'évidence conduisent notre pays et ses citoyens à la désintégration et pourquoi pas à la guerre civile.
La division de la « gauche » en 2002 qui a eu les conséquences que l'on sait, doit impérativement être évitée pour les élections présidentielle et pour cela elle doit être amenée à répondre à certaines questions.
Faute de cela, sa dernière chance de jouer un rôle dans un futur immédiat sera consommée, au grand dam de cette majorité de citoyens qui veulent un changement profond des structures, des comportements et des hommes.
PREMIERE QUESTION PRIMORDIALE :
Est-il normal qu'un homme comme DOMINIQUE STRAUSS KAHN qui en tant directeur du FMI, ayant de par sa fonction connaissance des affaires du monde, de l'état économique d'une grande partie des pays sur terre ait la possibilité légale (non pas seulement vis à vis des lois de la France mais de celles des pays du monde dont il connait en détail la situation économique) et morale quelques mois après son départ du FMI, d'accéder au rôle de présidentiable et de président (les sondages disent que c'est possible et les caciques du PS que c'est indispensable).
N'y aurait-il pas alors un flagrant CONFLIT D'INTERÊT qui pourrait empêcher ce champion des sondages et du PS réuni d'envisager même d'accéder « au trône » après qu'il ait été désigné par les élections « libres » du PS comme candidat ?
Imagine-t-on la confusion qu'apporterait un tel événement et les portes à nouveau ouvertes pour le FN et l'UMP en final et un scénario comme en 2002.
Gouverner c'est prévoir, donc prévoyons et ne soyons pas suffisamment naïfs pour croire que d'autres très mal intentionnés n'y ont pas déjà pensé.
DEUXIÈME QUESTIONS AUSSI PRIMORDIALE :
La droite apparaît aujourd'hui divisé pour des raisons historiques.
Le champ libre doit-il être laissé libre à SARKOZY pour qu'il tente par tous moyens (et si c'est un tartufe menteur, hâbleur, il est autant rusé qu' « intelligent en terme de perversité, d'anticipation et de coup bas ») de recomposer ses partisans dispersés.
N'y aurait pas la possibilité sans perdre son âme d'avoir quelques points d'accord avec une droite (qui représente malgré tout quelques citoyens) qui n'est pas extrême pour ne pas s'affronter camp contre camp mais idées contre idées pour en trouver communes quelques unes et éviter les risques majeurs ?
TROISIÈME QUESTIONS INDISPENSABLE DANS LE SENS DE PRIMORDIALE :
Les idées, les programmes, ou sont-ils, ou sont-elles, les grands concepts et principes de philosophes ne sont pas applicables directement et instantanément à l'économie réelle.
Pour elle qui se vit de plus en plus dans l'urgence, il faut des débats et des solutions avant pour des actions après.
Liberté, Égalité, Fraternité et Laïcité, pas besoin d'avoir fait l'ENA ni d'être philosophe émancipateur pour les principes.
Et si la mise en musique nécessite des compositeurs talentueux et l'improvisation sied mal à la majorité, celle ci pourrait être constituée de mélomanes particulièrement critiques.
Alors,
ATTENTION et ACTION, rapidement s'il vous plaît.
Cordialement"
Voilà ma préoccupation.
Pouvons nous au regard du droit national (en France pas encore de loi mais une en préparation avant l'élection présidentielle par UMP) et international choisir pour la France la candidature d'une personne ayant dirigé un organisme internationale comme le FMI, ayant une connaissance très précise de l'état économique de nombreux pays du monde et est-il acceptable que cette personne puisse devenir président de la République Française? Ne nous trouvons nous pas devant un conflit d'intérêt patent obligeant pouvan aboutir à annuler cette candidature (surtout après sa désignation par le PSet le bazard qui pourrait s'ensuivre)?

Que dirions nous réciproquement si un Américain, un Allemand, un Russe, un Nigérian, un chinois ou un habitant de n'importe quel pays qui immédiatemnt après avoir été à la direction d'une organisation internationale comme le FMI avait des vélléités de devenir président de son pays d'origine?

A ces questions pour moi essentielles, j'aimerais avoir des réponses claires, précises et argumentées de la part de ceux qui pense que dans ce sujet se trouve une vraie problématique.

Merci d'avance.

Cordialement.

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