Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Boycotter les élections, c’est procrastiner, ou nous filouter, croire qu’une abstention de 60/70 pour cent ferait plier Macron. Plutôt il s’en accommodera et s’habillera de sa légitimité constitutionnelle. En 2017, déjà, il n’était pas formellement légitime. Tout le monde s’accorde aujourd’hui pour dire qu’il manque un récit et pour cause, c’est que ce récit reste à fonder et qu’il faut un acte de rupture qui le fonde pour qu’on puisse l’écrire. Or, cet acte, nous le tenons avec l’élection présidentielle. Nos élites sont terrorisées à l’idée d’un retour des gilets jaunes. Il s’agit pour nous de changer le sens de l’élection présidentielle et de retrouver le référendum qui nous a été volé par nos hommes politiques au moment de l’entrée dans l’Union européenne. Je suis sûr que si nous appelons à voter « jaune » avec pour seule volonté la volonté de changer la constitution, nous pouvons, sinon constitutionnellement, logiquement et formellement l’emporter et dans la foulée provoquer une constituante. Cet acte de rupture avec la Ve république, qui change le sens de l’élection présidentielle est le préalable à tout nouveau récit, pourquoi pas le nôtre. Qui me suis !
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
