Balbino Bautista

psychanalyste, professeur retraité des Beaux Arts

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Billet de blog 29 mars 2022

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La guerre en Ukraine n’est pas notre guerre

Sur l’énigme Poutine

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Où, le monde, nous le redoublons, nous nous le représentons, leur monde est plein de signes. À ce propos d’ailleurs, le signe qui caractérise l’espèce humaine et l’assure de sa domination, c’est la propension des hommes à faire la guerre, leur recours à la guerre, toujours la guerre, encore la guerre.

C’est tellement vrai de tout temps ! Quand plus rien ne va plus et que nous n’apprenons rien de l’histoire, que nous dénions, une bonne guerre, aussi horrible soit-elle, permet, avec les hypocrites(« arrêter la guerre sans la faire ») et les « va-en-guerre », de bien se relancer ! Au siècle dernier, deux guerres mondiales n’ont pas eu raison de la volonté de domination de l’Homme. Aujourd’hui, ça recommence . On joue avec la guerre. Trois impérialismes, un impérialisme d’État qui monte, la Chine, l’impérialisme financiarisé, les États-Unis, l’impérialisme sauvage, mafieux, la Russie et un autre, un quatrième, dont, faute d’entente (trop de prétendants) reste en suspens, l’impérialisme européen, font l’actualité. Pourquoi ? De fait, le capitalisme dans sa forme financiarisée (le monde occidental) autant que dans sa forme « sauvage » (La Russie/l’Ukraine) sont au bord de l’implosion où le capitalisme d’Etat dans sa forme la mieux aboutie, la Chine, attend son tour.

Où la coopération entre impérialismes finit par se heurter à leur concurrence, toujours l’alternative de la guerre prévaut contre les populations. Le maillon faible n’est pas, question de temps, comme on veut le croire l’impérialisme sauvage et criminel de Poutine ( Pourquoi sommes-nous suspendus à la détermination d’un Poutine qui semble s’être trompé de guerre ? ) mais bien l’impérialisme européen qu’il met, contre lui, à mal. Où les impérialismes allemand et français font autant que lui déjà les frais de son forfait, l’impérialisme américain s’assure, sous le parapluie de l’OTAN, de son hégémonie occidentale, loin de l’Orient, des autres Amériques et de l’Afrique. La question de l’émancipation des peuples reste entière si dans ses formes démocratiques, les démocraties libérales et la méritocratie, le capitalisme a gagné la lutte des classes.

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