Baptiste Houssin
chef d'entreprise
Abonné·e de Mediapart

13 Billets

1 Éditions

Billet de blog 7 juil. 2008

Baptiste Houssin
chef d'entreprise
Abonné·e de Mediapart

Retour de Rabat et du festival international du cinéma d'auteur

Du 21 au 29 juin s'est déroulée à Rabat la 14e édition du Festival international du cinéma d'auteur. C'est un rendez-vous des cinématographies du monde. Un festival à taille humaine où l'on prend le temps de la rencontre et de l'échange.

Baptiste Houssin
chef d'entreprise
Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Du 21 au 29 juin s'est déroulée à Rabat la 14e édition du Festival international du cinéma d'auteur. C'est un rendez-vous des cinématographies du monde. Un festival à taille humaine où l'on prend le temps de la rencontre et de l'échange.

Depuis trois ans, le ton du festival a changé. Sa programmation s'est faite plus pointue, exigeante, parfois surprenante. Ce qui a permis au au public marocain d'aller à la rencontre de films qui n'auraient que peu de chance d'êtres diffusés dans ce pays, plombé par un circuit de distribution à bout de souffle et la prolifération d'étals de DVD piratés dans la médina. Les unes après les autres, les salles de cinéma sont menacées de disparition. Avec le festival de Rabat, la résistance s'organise afin de restaurer la confiance d'un public curieux qui ne demande qu'à voir de bons films.

Clément Zablocki, co-directeur artistique de l'événement, revient sur la situation dramatique du cinéma au Maroc et sur la vocation du festival :

Au-delà des films en compétition, parmi lesquels, Dernier maquis, de Rabah Ameur Zaïmeche (déjà présenté à la Quinzaine des réalisateurs, à Cannes 2008), Tricks d'Andrzej Jakimowski ou encore Le cahier de Hana Makhmalbaf, le festival a exploré la diversité des langages cinématographiques. Autour de plusieurs temps forts : une rétrospective du cinéaste kazakh Darejan Omirbaev, un hommage au réalisateur syrien Nabil El-Maleh, un panorama du cinéma indépendant indien et une belle sélection de films documentaires dont je parlerai dans un prochain épisode.

Le festival de Rabat fut également l'occasion pour les exploitants des deux rives de la Méditerranée de confronter leurs expériences.

Impressions croisées de Habib Bel Hedi, directeur du cinéma AfricArt à Tunis et Boris Spire, directeur de L'écran à Saint-Denis sur le quotidien d'une salle d'art et essai :

À suivre, dans un prochain post : une encontre avec Ali Essafi réalisateur marocain en charge de la programmation documentaire et Karim Goury, réalisateur de Made in Egypt...

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Bienvenue dans Le Club de Mediapart

Tout·e abonné·e à Mediapart dispose d’un blog et peut exercer sa liberté d’expression dans le respect de notre charte de participation.

Les textes ne sont ni validés, ni modérés en amont de leur publication.

Voir notre charte