Quand les courges bouillonnent, dans la cocotte-toutes-les-cinq-minutes de l'Elysée, en jouant avec la soupape de sécurité, forcément, ça donne toujours le même brouet ...Ah sentez-moi ce vieux fumet, de peur rance, de rancoeur, de sous-soupe au beur....Avec un peu de rom's dedans, pour "faire chabrot", comme en Corrèze :
N'est-ce pas justement Chirac, qui, précurseur amateur de ce fameux potage, la Vichyssoise, élaboré d'après les bonnes recettes de Le Pen, avait senti "comme une odeur".
Pour établir à l'avance leur service après vente, les grosses légumes de l'Elysée ( dont en particulier l'un est carrément guéant ) ont mijoté pendant des heures et des heures, et maintenant, sans honneur et sans vergogne, on nous la sert à la louche, cette soupe puante, n'importe comment, n'importe où, et toujours en gesticulant. Et tant pis si ça fait des taches et si ça laisse des traces.
Tant pis si ça se fige au gardez-vous à droite, quand, les yeux dans le bouillon, l'index stéréotypiquement tendu vers le néant, le maître d'Hôtel, complètement à côté de la plaque de cuisson, a l'air d'un sale con. Pas de quoi en faire un drame, le clan des marmitons de la Sarkozie va vous réchauffer le plat, vous l'assaisonner et vous le repasser jusqu'à ce que vous ayez oublié la prestation lamentable, à Grenoble comme ailleurs.
Car il ne faut pas oublier que si ces minables gâtes-sauce disposent aujourd'hui d'un maroquin et/ou autre fonction politique pourvoyeuse de revenus indécents, c'est grâce à Sarkozy. Ce dernier est devenu aujourd'hui l'idiot utile, auquel ses obligés continuent de passer la brosse à cirage, et de protéger jusqu'à l'infâmie, pour maintenir leur rang immérité.
La Vichyssoise est d'ordinaire un potage raffiné qui se mange frais du jour et froid, mais pour l'occasion, on n'hésitera pas à la gratiner et à la ressortir en plat du jour pendant des mois et des mois, jusqu'à ce que le consommateur ait oublié qu'il existe d'autres manières de consommés. Car, si on ne les gavait pas toujours avec le même mets avarié, et si au contraire on leur proposait une nourriture variée, voici ce qui se passerait : les gens finiraient par régurgiter le contraire de ce qu'on veut leur faire avaler avec les sondages prédigérés du journal gastronomique de Serge Dassault et ce serait une catastrophe pour le clan.
Voici la composition de ce délictueux potage, très apprécié surtout, en été, pour faire oublier la chaleur et les affaires qui fâchent. Pour la recette, tapez "vichyssoise" dans Google.
A la base, il faut essentiellement des blancs de poireaux, des pommes de terre, de la crème fraîche et des glaçons,
Pour les vils marmitons, l'outrance et la démesure font l'essentiel du jeu de cache-misère du patron . C'est ainsi que chacun exagère sur un ingrédient, à l'aune de sa propre personnalité et de l'image inconsciente que le miroir tendu par autrui réveille en lui-même. Chacun projette, dirait Freud. Ou, si l'on préfère, en termes de cour de récré, c'est celui qui y dit qui y est.
Hortefeux par exemple, charge le mélange en blanc de poireau : Or il est évident qu'il ressemble lui-même à cet ingrédient comme deux gouttes d'eau. Vouloir déchoir plus ou moins tout ce qui est basané, parler sans arrêt de déchéance, c'est pour lui une façon de ramener l'ensemble des étrangers à ressembler à son portrait, de vieux légume tout pâle et mal cuit.
Mme Morano a recours à la pomme de terre grossière et mal épluchée pour masquer les relents pestilentiels du brouet de son maître. Ainsi, quand elle accuse le journal Marianne, de faire des couvertures criardes pour se vendre, elle se reconnaît : couvrant les bêtises de Sarkozy, en étant criarde comme un dindon pour mieux se vendre auprès de son mentor et maître et de la population : elle projette sa propre féculence ! Quand à Estrosi, pour occulter l'ineptie de son maître, il verse de grandes rasades de crème tournée dans l'appareil : " on est français ou voyou" dit-il. Quand on s'appelle Estrosi et qu'on traîne des casseroles, c'est plus qu'un aveu : on voit tout de suite à qui, inconsciemment, il fait référence : à lui ! c'est le voyou qui l'dit qu'il est, donc, pas français ! !!!
Et Sarkozy ? Hon groit qu'il ne se sent pas concerné par la menace de déchéance de la nationalité, eh bien on se trompe. OK, c'est lui qui l'a crachée en premier, pour les autres et pas pour lui, mais sûr que ça le travaille.
Il a vachement grossi, avec le régime de Vichyssoise ! Et le stress, sûrement, d'imaginer, ne serait-ce que subliminalement :
et s'il était lui aussi convaincu par la justice du peuple ( qu'il a voulu imprudemment titiller) d'être, comme Estrosi, un voyou pas français ? Et qu'on le soupçonne de faire tant de bruit, comme Morano, pour se vendre ? Et qu'on l'accuse à juste titre de n'être qu'un étranger qui a mangé tout le pain blanc des Français ?
ne leur laissant que le pain noir ....
Alors il rajoute des glaçons à tire larigot, qu'il fait tintinabuler, pour distraire le client, rebuté par la puanteur du potage électoral...
Alors Morano ramène sa grosse patate, et Estrosi sa crème daubée, et Hortefeux son poireau blême...Haro sur les voyous étrangers
Quand les courges bouillonnent à huis clos dans la soupière qui cocotte à l'Elysée, forcément, l'enfer, c'est les autres...