"Ils ont voté et puis après" comme disait le grand Ferré.
Les votes centristes, qui auraient dû faire toute la différence sur le report de l'âge du départ à la retraite sans décote, ils sont passés où ?
On leur fait miroiter un Borloo premier ministre pour porter leur pâle étendard, et ils battent en retraite, se cacher sous les plinthes du sarkozysme, comme des insectes dégoûtants, silencieux et blafards.
Et moi j'ai le cafard en pensant qu'un temps (court , heureusement , ) j'ai failli adhérer à leur chimérique affaire parce qu'un certain discours d'un certain Bayrou avait de la gueule à une certaine époque.
Ils ont voté et puis après ? Qui ça ?
Le centre ? Sarkozy l'a tuer !
Messieurs les Sénateurs bonsoir. Vous avez manqué une occasion d'empêcher ce qui vous dérange le plus : la révolte. La révolution.
Le vote centriste, contre la volonté du gouvernement d'accéder aux pleins droits seulement à 67 ans, pouvait faire pencher la balance vers la gauche, contre la droite, certes , mais, ce qui pour un centriste est essentiel, du côté de l'apaisement :
Préserver la cohésion sociale, c'est votre credo , je croyais, pourtant ?
En échange de quoi avez-vous, une fois de plus, cédé aux charmes sulfureux de l'UM P.. respectueuse
?
Messieurs les bons apôtres du politically correct, du moderato cantabile posé, avisé, policé, élitisé, chic et distancé, façon Arthuis ou Bourlanges,
Vous, si soucieux du salut public et de la tranquillité de la place publique, pour votre salut personnel....
Pourquoi avez vous voté ce qui demain va enflammer la rue et déranger votre bon ordre établi ? Quelle mouche vous a piqués à commettre cette bévue, contre votre philosophie, contre votre confort bourgeois, contre vous- même ?