Quelle tristesse, sur Mediapart, toutes ces valses du précieux dégoûté, bon sang, vous vouliez vraiment en reprendre une louche, de la machine à perdre, que la simple perspective de pouvoir enfin bouter hors de l'Elysée Sarkozy et ses vautours de droite ne vous donne même pas une petite bouffée de satisfaction ?
Désespérer les Français a été, EST, la base même du programme de démolition engagé par Sarkozy en 2007. Apparemment la sauce désespérance a pris, même sur Mediapart. Forcément, ici, il y a des tas de gens très intelligents, qui réfléchissent avant de se réjouir comme des cons, parce que eux, ils savent. Ils savent que le pouvoir gâte les humains, même animés des meilleures intentions du monde, et patin et couffin. Z'ont lu Lorenzaccio et bien d'autres choses encore. Moi aussi je l'ai lu, mais j'ai pas tout compris. Tant mieux.
Etre heureux à l'idée que la Gauche reprenne le pouvoir ne donne pas l'air intelligent, m'en fous, j'assume mon air bête : chuis contente que Hollande ait été choisi parce qu'avec lui, qui est assez malin pour ne pas foncer tête baissée dans les pièges pervers de Nicolas, on peut espérer que celui-ci sera battu, lessivé, essoré, annihilé. Il nous doit bien cette petite satisfaction , après tout ce qu'il nous a fait. Et avec lui, Copé, Juppé, Fillon, à la trappe. Hors du JT, de télématin, du portail yahoo, de France Info. Marre de ce parasitage de droite.
C'est primaire, c'est bête, c'est sans doute l'apanage des simplets, de pouvoir se réjouir en toute simplicité,
Ah ! L'idée qu'on ne mangera plus de l'actualité à la sauce UMP à tous les petits déjeuners à partir du 6 mai 2012 § Ne nous donnez plus notre Sarko chaque jour, notre coup du lapin quotidien, amen.
Sûr que tous ces gens qui se gaussent et s'esbaudissent de la victoire de bonnet rose contre rose bonnet, et que c'est pas ça qui changera le tiers , le quart monde et même le deuxième cercle, ils ne sont pas trop heureux ce soir, à l'idée que Sarkozy et sa clique puissent être évincés. parce que sinon, ils ne parleraient pas comme tous ces aigris de droite. Oui, s'ils n'avaient pas peur de perdre quelque chose ( leur petite boutique des horreurs et ce délicieux pouvoir de désespérer les autres, en les rabaissant jsuqu'à les les convaincre de leur impuissance et de leur nullité ? peut-être ?) ils éviteraient de s'exprimer, ce soir, comme de vulgaires Jean-François Copé.