Comment les scandales récents et passés des annonces :
- de l'instituteur qui ne remplacera jamais le curé
- des élèves de lycées professionnels que l'Etat va payer pour encourager leur assiduïté
- de l'obligation pour les maires de mettre la main au porte monnaie laïque communal pour leurs administrés qui envoient leurs gosses dans les écoles privées voisines.
- d'un cancre béat de 23 ans, encore en deuxième année de droit, qui va bientôt décrocher un emploi prestigieux de haute responsabilité de main basse sur la ville simplement parce qu'il est fils de.
- d'un autre fils du même papa, qui grâce à un décret subreptice sur les lycées internationaux, ne coûtera pas un rond de pension alimentaire à Dubaï.
- de "ma petite maman je vais mourir" en lecture obligatoire faute de pouvoir parrainer un enfant de la Shoah
- de l'assassinat de la Princesse de Clèves
ont-ils su bien occulter si bien la misère fondamentale et la grande perversion de ce gouvernemen, que personne ne s'est élevé, au début de cette année scolaire, contre le fait qu'un porte-parole de l'Elysée, un certain Luc Chatel,
(sorte de Monsieur Loyal au grand cirque promotionnel des grandes braderies sarkozystes du système public)
soit promu, à la faveur d'un catimini-remaniement Ministre de l'Education Nationale.
Personne ne s'est étouffé d'indignation, ni n'a relevé l'anomalie, voire l'hérésie d'un tel parti-pris :
Mais après tout comment s'étonner, avec un tel gouvernement, qu'après Bercy placée sous la houlette de Lagarde la hagarde, et la Santé sous celle de A-grippine Bachelot, l'Education soit considérée, elle aussi, comme une simple affaire de communication ?
"Gouverner, c'est prévoir" disait-on
Aujourd'hui, l'adage qui a le vent en poupe à Sarkoland est celui-ci :
gouverner, c'est simple comme com' !