Non , vous n'avez pas rêvé, non , vous avez bien lu, bien vu , bien entendu :
Alors que le Président sortant vampirisait l'espace médiatique de façon éhontée, surfant sur la vague de l'horreur et en rajoutant une couche dans l'angoisse et la peur, Co-pet et Ja-pet, les deux cabots du sarkozum barnum, s'attaquaient, toutes babines retroussées, à deux candidats à la présidentielle qu'apparemment, ils auraient bien voulu effacer du fichier "personnages officiels" : j'ai nommé les deux Françoués dont le comportement et les mots avaient été de circonstance, plutôt posés et de toutes façons très discrets puisque occultés par le tonitruant cirque de l'Elysée.
Cerise sur le nonosse, ce que reprochaient nos deux roquets aux deux Françoués, c'était exactement ce que tout le monde dans un coin de sa tête étant en train de penser à propos de leur Mémaître adoré : A savoir qu'il instrumentalisait un atroce fait divers pour faire reluire son blason en vue de sa réélection. ça se voyait comme le nez de Pinocchio au milieu de la figure de Sarko, tiens !
Oui tout le monde pensait ça même l'UMPet, et même qu'ils en étaient quasi-gênés de voir leur omniprésident jouer les Bossuet,( alors qu'il n'est même pas bossu, juste tordu...) et se vautrer avec des zèles de Guéant dans les chrysanthèmes des autres.
Alors tiens, la bonne tactique, pour notre pet's show, se disent les deux toutous à sarko, c'est d'attaquer en premier en mordant comme on penserait devoir être mordu.
Autrement dit, la tactique, c'est le jeu du "c'est çui qui l'dit qui l'est "...Accuser l'autre de ses propres tares, avant qu'il n'ait eu le temps de répliquer "c'est çui qui l'dit qui l'est" . Une variante, version cour de récréation, de la novlangue, qui efface le sens des mots en les chargeant de leur contraire.
Ju-pet avait déjà usé de ce tour de passe passe réthorique lors du débat télévisé sur la 2 , avec Hollande : Vous vous souvenez, quand il avait reproché au Françoué son arrogance ! ? Incroyable mais vrai ! Ju-pet, l'arrogance c'est pourtant bien sa spécialité, à lui plus qu'à tout autre. Tout comme l'instrumentalisation des faits divers sanglants est la spécialité incontestée du chef Sarkozy.
Non que les autres soient exempts des travers reprochés, mais les champions, chacun dans sa catégorie, ce sont ceux-là même qui accusent avec le plus de véhémence !
Et personne , parmi les journaleux de service, pour relever l'absurdité et le cynisme de ces propos . Et nos deux animaux de compagnie, pour avoir bien aboyé la novlangue de leur Maître, peuvent escompter une bonne sousoupe dans leur gamelle , déjà bien remplie.
Quant à nous, malheureux citoyens spectateurs de cette imposture, c'est notre coupe, qui est pleine