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Billet de blog 23 février 2012

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La sarkoïdose, la crapule et les lapins crétins

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What's up, doctor ?

La sarcoïdose ou maladie de Besnier-Boeck-Schaumann est une maladie inflammatoire qui s'attaque en priorité aux poumons mais peut affecter n'importe quel organe", nous dit Wikipedia :  Généralement sans gravité, elle guérit spontanément, sauf chez 20 % des malades, chez lesquels elle provoque des complications respiratoires menaçantes, ce qui justifie un diagnostic précoce et un suivi régulier.

Il n'existe pas à ce jour de traitement spécifique et les indications pour débuter un traitement sont rares."  Voilà qui explique, dans les sondages, le socle inaltéré au dessus de 20% des intentions de vote, malgré les ravages consécutifs à la maladie constatés à l'intérieur de l'Hexagone.

On notera deux formes jusque-là passées inaperçues, la forme crapuleuse et la forme vicieuse.

Pour la forme crapuleuse, voir l'exemple fourni par Mr Dupont -Aignan et repris par Mr Dahan..

Pour la forme vicieuse, il y avait bien Fillon, Baroin et Pécresse, en haut du podium, mais ils sont en passe d'être détrônés.

Car une nouvelle étoile est née : Nathalie Kosciusco Moriset. 

Prêter au ercandidat socialiste des intentions staliniennes, par de lourds sous-entendus en employant le mot "purges" , n'était qu'un ballon d'essai. Hier sur France-Inter, face à Manuel Valls, sa rouerie filandreuse faisait peine...La malheureuse est atteinte au dernier degré. Il paraît d'ailleurs que son tube de campagne est la chanson qui avait rendu célèbres les sex pistols : Oh baby you're so ...

L'évolution fatale de la sarkoïdose arrivée aux stades crapuleux et vicieux, est sans limites.

Il n'est que de voir comment la forme crapuleuse évolue, en s'appuyant sur l'exemple, non cité nommément plus haut, pour s'en convaincre.

Le patient sarkoïde crapuleux se prend pour Mandrake le Magicien,  il vit dans un monde imaginaire enchanté où il s'érige en roi de l'esbrouffe suprême, capable de tromper un maximum de gens avec des tours de prestidi-agitation.

C'est ainsi qu'on le voit, parvenu en phase critique aigüe, monter sur la scène de la grande salle des fêtes nationale pour déclamer des abracadabras et sortir des lapins crétins de son chapeau à tout va.

 La foule venue au spectacle attend autre chose : déjà qu'il répare les chaises cassées, qu'il remette des ampoules au plafond de la salle, qu'il remette en route la chaudière et qu'on distribue des sandwiches à un euro au lieu de les faire payer  6 euros pièce...

Merde, on se les pèle, on a faim, on est mal assis, dans cette salle délabrée où monsieur fait son show-lapins !

La foule rendue hargneuse par l'inconfort réclame alors :

"Qu'il nous fasse autre chose que le coup du lapin !"

Malheureuse ment , c'est le dernier qui lui reste dans sa malle, tous ses autres tours ont raté :

La France coupé en morceaux  n'est pas recollée, le coffret au trésor ne se remplit pas, malgré les coups de baguette magique répétés, la poudre de perlimpinpin s'avère être du poivre, qu'il balance contre la foule déçue et dégoûtée, qui proteste contre ce spectacle raté.

Au bout d'un moment , les lapins crétins n'en finissent plus de se reproduire, comme les balais de l'apprenti sorcier, ils envahissent la scène, les allées, s'installent sur les fauteuils crevés de la salle des fêtes en déshérence. Ne sachant plus que faire pour hypnotiser les gogos, il se fait filmer, il passe à la télé,

Il passe en boucle sur toutes les chaînes et aux infos et à la radio.

Les spectateurs ne savent plus où donner de la zappette.

On parle alors de Sarkoïoverdose. 

Oui, c'est grave, c'est très grave, docteur !

 La prochaine fois, je vous propose étude épidemiologique qui portera sur une maladie contagieuse qui a beaucoup progressé depuis cinq ans : 

la copéïte

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