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Billet de blog 26 janvier 2010

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Vincent Peillon et les trois petits cochons

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Etat de service « J'ai dit très précisément que je reconnais le travail des rédactions", mais que "la nomination du président de France Télévisions par le président de la République entraîne chez certains dirigeants des comportements serviles" rappelle Vincent Peillon, suite aux commentaires hystériques qu’il a suscités, après sa dernière salve anti-télé du 23 janvier..C’est exact, et le titre du Monde le confirmait. Donc dans la ligne de mire, il y avait en particulier Patrick De Carolis : donc celui-ci se défend : http://mobile.lemonde.fr/opinions/article/2010/01/25/les-confusions-de-vincent-peillon-par-patrick-de-carolis-patrice-duhamel-et-arlette-chabot_1296152_3232.htmlBon, en même temps c’est un peu normal, même si ses arguments sont contestables, car ne répondant pas à l’accusation principale : A savoir que France-Télévisions est un outil complètement asservi au Pouvoir, surtout depuis que son PDG est nommé et/ou confirmé par le bon vouloir Prince. Une question, par contre, que l’on peut se poser, c’est la suivante : Pourquoi donc Chabot et Duhamel viennent –ils le soutenir de Carolis contre cette dernière sortie de Peillon ? Se considèrent-ils comme des « dirigeants » et non pas comme d’honnêtes et simples journalistes qui font leur travail ? « Serviles » est un terme trop fort, certes. Il aurait mieux valu dire « asservis » ou «au service de ». C’eût été moins infâmant, même si ce n’eût pas été forcément plus juste.En réalité, beaucoup de boulots sont « des services » ou apparentés, en ce sens , nous sommes tous serviteurs . Et, si tous les offices de larbin étaient aussi bien considérés et payés que celui de directeur de France -Télévision, beaucoup se feraient valets. Pour autant, là où le mensonge commence, et où l’argumentaire repose sur le déni, c’est quand la télévision, et donc son PDG, prétendent être « au service » du téléspectateur : Non, l’outil « France Télévision » et son PDG ne sont pas au service des téléspectateurs, il sont au service de l’Etat, et ce, depuis les débuts. Souvenons nous de l’ORTF et de De Gaulle ! *. Là où les choses se gâtent vraiment, c’est quand un Président de la République complexé et m’as-tu-vu, obnubilé par LA belle image qu’il prétend donner au peuple, décide à l’instar d’un roi soleil « L’Etat, c’est MOI » ; et quand ce même Président, qui se prétend l’Etat, décide de nommer lui-même le Patron de l’outil d’Etat, « France Télévision » devient automatiquement un outil au service unique de ce Président. Aussi, son PDG devient automatiquement un valet de pied au service du Président : Alors, servile, le De Carolis ? En tous cas, il s’agit d’une servitude volontaire : ce Monsieur n’est pas obligé tous les jours de lécher les bottes de Sarko : s’il le fait, c’est de son plein gré. C’est un Sarkozyste convaincu, son intérêt et celui du monarque sont concordants : il s’agit d’un très gros prêté pour un très gros rendu. Tout ça vaut bien une messe sarkozyste quotidienne et le PDG de France télévisions qui tient les burettes. Par contre que dire des sous-valets, les Chabot et Duhamel, qui pretendent faitre de la politique objective en ne disant rien ou laissant dire tout et son contraire, sans conclusion jamais ni dans un sens ni dans l’autre, sauf pour énoncer les clichés du sarkozyquement correct ? ?Pour le coup, les voilà démasqués, ils ont montré à quel camp ils appartenaient !Le Sarkozysme ?Non pas !Le De-Carolisme.De serviteurs d’une télévision publique, les voilà effectivement devenus valets serviles d’un magnat d’Etat. Au point d’aboyer pour défendre leur maîmaître, qui les tient court la laisse à longueur d’année. Il faut dire que la gamelle est bonne, et la pâtée abondante, en contrepartie. Ça vaut bien de subir de temps à autre un « Allez, couché » et autres rodomontades…Ma sorcière (cathodique) bien aimée La télé, c’est l’instrument de la passivité, on est là devant, ensorcelé, impuissant, gavé à hautes doses d’ondes cathodiques et de billevesées. Mais sitôt l’instrument fermé, on se retrouve à peu près soi-même. Que dire par contre de ceux qui habitent en permanence cette grande lucarne, en sont les pivots, l’enclume et le marteau ? Comment faire pour rester en bonne place dans une émission télévisée, sans petit à petit se voir complètement formaté ? Comment ne pas être totalement déformé de l’intérieur, à force d’avaler et recracher la soupe informative obligée de l’AFP, via l’Elysée ? Ces brouets hypnotiques, qui finissent par dévorer l’âme …Vincent Peillon, en se défilant au dernier moment, avait flairé le piège. Cet Ulysse des temps modernes l’avait pressenti, avant de le faire éclater à la face de Chabot, la pourvoyeuse de débats saumâtres : La télévision, cette Circé des temps modernes, transforme bel et bien les humains en cochons !Mais chut, De Carolis, Chabot et Duhamel ne veulent surtout pas que ça se sache ! Pour Duhamel, c’est trop tard, ça se voit ! Plus il avance en âge, plus il ressemble à un goret autosatifait. Chabot, elle, a déjà dans la voix des symptômes qui ne trompent pas : non, ces grouïks étouffés ne sont pas dûs à la grippe H1N1 ( et voilà encore une preuve de « l’effet Circé » ! ) mais bien à sa métamorphose interne !Quant à de Carolis, naturellement, il ne mange pas de cette pâtée là, mais comme il est , lui, marié avec cette Circé, il est tenu de rester avec elle, sous peine de représailles : cochon qui s’en dédit !… A moins que le pouvoir changeant de mains, cette Circé –télé ne le jette ..Comme un malpropre !Car il aurait bien tort de croire, comme il l’a affirmé, que Peillon s’est « grillé », en remettant une couche après et en pointant du doigt une certaine « servilité » chez certain(s) PDG de France Télévisions : Bien au contraire, il ira la loin, ce Peillon ! ( Si, toutefois, les petits cochons ne le mangent pas ! );-)

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