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Lui est courageux et il le paye, nous nous devons de soutenir ce défenseur de nos libertés.
La presse française et mondiale se répand en commérages, c'est une honte.
Le Monde : WikiLeaks : pourquoi Julian Assange est soupçonné de liens avec la Russie
=> Soupçonné, que le terme est mesuré ! La russie ? Ohhhh, pas beau. Et en plus, il a fait du tord à Hillary Clinton. Sûr qu'elle avait besoin d'Assange pour ne pas se faire élire.
M'enfin Le Monde, on a l'habitude maintenant. Son fondateur Hubert Beuve-Méry a attrapé la scoliose depuis qu'il se retourne dans sa tombe.
Mediapart, on a moins l'habitude. Les meilleurs avocats d'Assange pourrait-on croire.
Titre du matin : Assange, histoire d'une déchéance
Après ce titre élégant, on y lit : Julian Ball .. rejoint le Guardian et décrit, dans un article publié en septembre 2011, un Julian Assange tyrannique, plus préoccupé par sa propre défense que par les idéaux de WikiLeaks.
Assange est alors traqué par les USA depuis plusieurs années, forcé de déménager à tout va, au risque de se faire assassiner, et Monsieur se préoccupe de sa défense ? Quel scoop ! Les idéaux de Wikileaks, c'est pas un peu les siens aussi ? Il méritait bien sa déchéance le vilain.
Titre de l'après-midi, moins pire : Derrière les poursuites contre Assange, les menaces sur la liberté de la presse
Conclusion de l'article, par une citation du même J. Ball du Guardian : " Assange est peut-être un trou du cul. Oubliez ça ; Assange est un trou du cul. Mais nous allons de toute façon devoir le défendre. »
Il aurait pas une dent personnelle contre Assange, le Ball ? Valait-il de conclure par un trou du cul ? Quelle élégance encore. La déontologie devrait interdire à un journaliste de conclure par une citation, c'est une défausse de responsabilité. Le Monde fait cela de plus en plus souvent, pour pas se mouiller.
Allez, un petit exemple pour finir. Vous vous souvenez la tentative de coup d'état au Burkina Faso en 2015, pendant la transition démocratique qui pour une fois se passait bien ? Un sale officier qui a raté son coup d'état au bout de 10 jours, Gilbert Diendéré. Le lendemain même du coup d'état, alors que la population sortie dans la rue se faisait encore tirer dessus, que titrait Le Monde, dans un article quasi élogieux ?
Qui est Gilbert Diendéré, nouvel homme fort du Burkina Faso ?
Ne comptons pas sur la presse pour défendre J. Assange, nous n'avons plus que nos petites mains frêles et nos cordes vocales.
A demain camarades.