Comme son nom le suggère, le "Front social" n'est ni un collectif, ni une organisation. C'est le front social, en tant que tel, qui s'annonce suite à l’intransigeance désormais explicite de la politique du président Macron, c'est une association ouverte et non figée de différentes entités militantes et citoyennes, c'est un effort pour se coordonner, c'est une dynamique qui se nourrit de l'énergie et des expériences du printemps 2016, c'est une volonté persistante de syndiqués pour construire un agenda décorrélé des appareils syndicaux. La manifestation de ce jour en est une émanation, mais le "front social" ne se se limitera pas à ce mode d'action, comme le souligne l'article très complet de la Gazette Debout : "[Le front social est] la prise en compte du pouvoir de mobilisation des réseaux sociaux, la nécessité de dépasser les clivages partisans, une stratégie de communication basée sur la pédagogie, la réappropriation de l’espace public (rural et citadin) ainsi que la volonté de s’inscrire plutôt dans un effort de construction et de soutien aux initiatives locales que dans la simple opposition à la politique antisociale du gouvernement."
Il s'est établi jusqu'ici dans une douzaine villes : Bordeaux, Lille, Lisieux, Lorient, Lyon, Marseille, Montpellier, Nancy, Nantes, Paris, Saint-Nazaire, Rouen, Toulouse et Tours). Des jeunes rennais étaient présents à Paris avec leur banderolle "Front Social" estampillée 35 - comme le département d'Ille et Vilaine - affirmant qu'ils étaient "en manque de manifs". Le "Front Social“ apparait pour l'instant comme un outil ou une fabrique de liens et d'actions, qui visiblement comblent un manque...
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