Pas beauoup de monde, mais un peu tout de même (environ 200 personnes) pour une telle manifestation. Une manfestation importante tout de même, car il est extrêmement important que les malades mentaux prennent la rue pour montrer que la grande majorité n'a absolument rien à voir avec le visage qu'en montre la presse à l'occasion d'incident plus ou moins grave. Une manifestation pour essayer de contrer cette stigmatisation de la folie qui est systématiquement utilisé par la presse.
Vous trouverez ici un récit plus fournit de la manifestation.
Un exemple de cette presse de caniveau, le Daubé, le bien surnommé, de son vrai nom le Dauphiné Libéré, avec cet article:
et comme cela ne remplissait pas assez la page, le journal revient sur le meutre de 2008, oui de 2008, vraiment la pauvres obligé de remonter trois ans en arrière pour satisfaire leur stigmatisation des schizophrènes:
Voilà c'est cela que je ne veut plus voir, cette infamie. Quand il y a des crimes, en fait-on un tel plat? Donne-t-on l'origine ethnique de la personne? Donnes-t-on des détails sur dossier médical? Parle-t-on des violences conjugales, pourtant il y en a une toutes les deux minutes....Non vraiment il s'agit d'un véritable parti pris infecte, pire que l'antisémitisme. Entre 40 000 et 60 000 malades mentaux dans les asiles français sont morts de faim et de froid pendant la guerre de 40/45. 100 000 malades mentaux sont morts dans les camp de la mort sous le nazisme. c'est ce que veux le Daubé?
(manifestation du 12/10/2010)
Un autre grand regret, c'est que cet Mad Pride a eu lieu en Italie (Milan) en espagne et à Bruxelles. En France, et bien rien, nada, néant, un grand trou noir. Pourtant c'est bien là que c'est le plus important, alors pourquoi???
Que font des organisation comme la FNAPSY? On se le demande. Un organisme complètement sclérosé sous perfusion de l'UNAFAM, une directrice qui ne s'occupe que de son sort à la tête de l'UNAFAM et un point c'est tout. Trop longtemps à la tête de l'organisation, devenue une professionnelle, son seul soucis est de rester en place et pour cela ne pas faire de vague. On l'a vu dans le vote de la loi des soins contraints où elle s'est tue, pour ne parler qu'une fois la loi votée pour se dédommager à bon compte, pitoyable !
Avec des organisations pareilles les fous ne sont pas prêts de sortir de la mouise et c'est bien pour cela que tout le monde en profite pour les stigmatiser, sachant qu'il n'y aura pas réponse.
FOU REVEILLEZ VOUS AVANT QU'IL NE SOIT TROP TARD!