Public Sénat a diffusé un documentaire ce samedi soir (08 Juin 2024) revenant sur l’histoire effroyable et tragique de la 2nde division SS « Das Reich » dans les jours qui ont suivi le débarquement de Normandie.
Une histoire qui n’a jamais été autant d’actualité.
Cet article n’a pas vocation à revenir sur les faits de cette tragédie, mais a pour objectif d’alerter sur certains concepts qui se réveillent 80 ans après, de prévenir d’une campagne de légitimation de l’horreur et de sa propagande.
En effet avec des images un peu plus moderne, nous aurions pu confondre le documentaire avec un reportage du 20 heure d’une chaîne TV.
80 ans après, des méthodes que l’on pensait rejetées à jamais sont aujourd’hui enjolivées, défendues par une certaine classe médiatico-politique dominante.
Pire encore est la campagne de diabolisation, disqualification, harcèlement judiciaire de tous ceux qui se questionnent et qui refusent de voir ces scènes se répéter impunément de nos jours.
Ce qui ne semble pas avoir changé, c’est le rapport de l’occupant à l’occupé ou pouvons nous plutôt dire qu’une chose a bien changé : c’est sa légitimation malgré les cours de justices , les institutions Onusiennes, malgré la mémoire de l’Histoire et malgré les fréquentes commémorations.
Alors qu’en 1944 le Monde Libre semblait ne pas accepter l’injustice, les nettoyages ethniques, les crimes contre l’Humanité, qu’une nation occupe les terres d’un autre pays, il est effrayant de constater que ces valeurs aujourd’hui sont balayées sans complexe, que les langues se délient sur la place publique pour justifier l’injustifiable, pour se mettre au côté du criminel, pour détourner les opinions des crimes des occupants, pour délégitimer le droit des victimes et des oppressés.
Parmi les caractères effrayants du reportage (ressemblant en de nombreux points à des actes de barbaries d’actualités) nous voyons des opérations punitives, la destruction totale des villages, la tuerie de masse des civils et l’absence de sentiments humains chez des bourreaux, s’en prenant à des civils innocents, des bébés, des femmes, des vieillards, aux fermes et aux églises en guise de représailles aux opérations de résistances, que l’occupant nomme des « terroristes »
Les similitudes les plus flagrantes et stupéfiantes sont celles de l’ordonnance du Maréchal Sperrel émise le 10 février 1944 dans laquelle nous pouvons lire :
Ordonnance de lutte contre les terroristes (les résistants) :
- riposter sans délai aux attaques des bandes terroristes (les résistants)
- S’il arrive que soit frappé des innocents, le fait est regrettable mais il n’est imputable qu’aux « terroristes » (les résistants)
- En raison de la situation actuelle, une sévérité excessive dans les mesures prises ne pourra entraîner aucune sanction.

En la lisant et relisant, elle donne l’impression de l’entendre matin et soir depuis 8 mois. Ces arguments criminels repris en chœur de nos jours pour déshumaniser et faire oublier un peuple meurtri que nous n’avons pas protégé en 75 ans, dont les terres sont brulées, les villages rayés de la carte, les innocents en prisons, les fosses communes ont remplacé les racines des oliviers, dont les biens, les habitations et la liberté sont spoilés.
Un peuple prit a partie et accusé sur les plateaux TV et les hémicycles par les complices criminels…. les descendants de Sperrel .
Les massacres de Tulle, d’Oradour et de Gaza … 1944 - 2024
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