Ô Créateur !
Est-ce vraiment Toi qui les as faits ?
Je regarde ces êtres qui prétendent être humains. Ces imposteurs qui se vantent d’être à ton image. Ils ne sont que farce et grotesque. Chaque geste est un affront, chaque mot une insulte, chaque pensée un poison. Ils piétinent ce que d’autres ont bâti avec amour, transforment l’intelligence en ruse, la créativité en trafic, le courage en lâcheté.
Ils sont une caricature vivante de Toi, et leur spectacle me révolte. Que des êtres à ton image deviennent des pantins de médiocrité, des machines à détruire ce qui est pur, beau, juste… est-ce vraiment là ton plan ?
Dans ce pays, petit par sa taille mais immense par son histoire, ces humains réduisent tout à un théâtre de folie. Chaque pierre piétinée, chaque souffle étouffé, chaque souvenir brûlé, chaque geste de génie transformé en parodie, chaque étincelle de sagesse en comédie, chaque mémoire en cendres.
Alors je demande : est-ce vraiment à ton image qu’ils sont faits, ou avons-nous reçu des monstres déguisés en hommes ? Des erreurs que même Toi n’oserais reconnaître ? Je ne comprends plus comment la lumière peut se tordre en ombre, comment l’intelligence devient médiocrité organisée, comment l’image divine se transforme en grotesque.
Si c’est à ton image, alors le monde est cruel. Et si ce n’est pas le cas… retirez-les. Purifiez-les. Anéantissez-les. Je ne te supplie pas. Je crie. Je hurle. Pour que justice soit faite, pour que ces pantins reconnaissent leur imposture, pour que le monde se souvienne qu’il existe encore dignité, beauté et vérité.
Parce que si c’est vraiment à ton image qu’ils sont faits, alors je refuse ce monde. Et si ce n’est pas le cas, qu’ils disparaissent. Et vite.
Conclusion :
Ce texte n’est pas seulement une interrogation sur le divin. C’est un appel à la conscience humaine. Face à la médiocrité organisée, à la destruction volontaire du beau et du juste, il nous appartient de résister, de témoigner et de préserver la dignité de ce qui mérite de durer. Si nous laissons ces pantins continuer leur farce, nous devenons nous-mêmes complices de leur trahison.