La décision
Quand vous décidez, est-ce vraiment vous qui décidez ?
Donc, pourquoi vos choix ressemblent-ils à des renoncements ? Alors, comment parler de liberté quand la décision est dictée par la peur ? Et si la décision n’était qu’un miroir de vos dépendances ? Sinon, pourquoi persister à appeler courage ce qui n’est que confort ?
Les rencontres
Quand vous rencontrez l’autre, le voyez-vous vraiment ?
Donc, pourquoi réduire la rencontre à un échange de convenances ? Alors, comment prétendre au dialogue quand vous ne cherchez qu’un reflet de vous-même ? Et si la rencontre était une épreuve, ne serait-ce pas vous qui la fuyez ? Sinon, pourquoi parler de fraternité quand vous ne supportez pas la différence ?
Les institutions
Quand vous entrez dans l’institution, est-ce elle qui vous accueille ou vous qui vous perdez ?
Donc, pourquoi vos gestes deviennent-ils des rituels vides ? Alors, comment parler de mission publique quand tout est réduit à des codes ? Et si l’institution était un miroir, ne serait-ce pas elle qui vole votre image ? Sinon, pourquoi persister à croire qu’elle protège, quand elle ne fait que vous enfermer ?
La vie
Quand vous vivez, est-ce vraiment vous qui vivez ?
Donc, pourquoi vos jours ressemblent-ils à des absences accumulées ? Alors, comment parler de dignité quand vous réduisez la vie au confort ? Et si la vie était une accusation, ne serait-ce pas vous qui la niez ? Sinon, pourquoi persister à croire qu’elle vous appartient, quand vous la livrez aux autres ?
Conclusion
Décider, rencontrer, appartenir, vivre : autant de gestes qui semblent évidents, mais qui deviennent des miroirs. Et vous, lecteurs, que faites-vous de ces reflets ? Les fuyez-vous, les niez-vous, ou les acceptez-vous comme des accusations ?
Ilyes Bellagha Architecte en exil virtuel