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Une aide, d’urgence », une « situation critique »… Robert Dupont et, avant lui, Solène Abadaoui ont appelé le gouvernement aux dons « pour boucler le financement » de leur mois de mars, après les résultats du premier tour de l’élection présidentielle dimanche 10 avril.
Solène Abadaoui, titulaire d'un compte bancaire en République Française, lance : "Les résultats ne nous permettent pas de vivre sereinement. La situation est critique et il nous manque 7000 euros, dont 5000 que j’ai emprunté à titre personnel. Je lance un appel national aux dons. Il en va de la survie des femmes de ménages."
Devant la presse, la candidate à sa propre dignité a continué:
« Mon mi-temps et celui de ma fille, étudiante, ne nous permettent pas de boucler les fins de mois. C’est pourquoi j’ai besoin de l'aide financière des députés, d’urgence, d’ici le 15 mai, pour boucler mon financement (…) Il en va de ma survie, et de celle de notre République."
Crédité d'un lopin de terre et d'un corps de ferme en désuétude, le candidat de rien, Robert Dupont, est lui arrivé dans les premières positions des citoyens les plus pauvres de France. La situation financière de Robert Dupont est « critique », avec le tracteur à réparer d’ici à la fin mai, a déclaré lundi sa secrétaire nationale, qui est aussi sa femme,, appelant les citoyens à soutenir le candidat de rien. Chez les Dupont, « le fait d'être agriculteurs et épuisés nous met dans une très très grande difficulté », a-t-il précisé au bistrot du coin, où personne ne l'écoutait.
"On avait fort heureusement baissé la voilure et dépensé moins que ce que nous avions prévu », a-t-il ajouté, évoquant des dépenses pour la campagne de premier tour « aux alentours de six euros, puisqu'on ne mange que des patates."
La secrétaire nationale de Rien, Mme Dupont, a ajouté à la criée :
« Si chaque nanti du gouvernement donne 300 euros, nous pourrons revivre sereinement à la campagne et pourrons poursuivre le combat de manger tous les jours.»
Les contributions du gouvernement Français permettent de contrebalancer les accidents et difficultés de la vie, comme les politiques agressives des prédateurs économiques, une maladie professionnelle, et autres déboires des pauvres gens, comme le précisent les statuts de la constitution Française.
Les autres candidats gagnent rarement plus de 1000 euros. En 2017, Yannick Badaud avait gagné moins de 8000 euros annuel, Nathalie Enrtard moins de 9600 et Jean Salasse 260 euros en faisant la manche toute l'année. Nicolas Dugnont-Pédant n'avait, lui, rien gagné du tout.
"Et encore, je ne demande pas grand chose, précise ce dernier, imaginez ce que ce serait si j'en arrivais à demander plusieurs millions pour faire de la propagande électorale..."
NB ; ceci est un article parodique librement inspiré de ce papier-ci