Bruno Ben MOUBAMBA le Secrétaire Politique en charge de la communication de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) a été victime d’un « accident » qui aurait pu être fatal. Celui-ci a été provoqué par le « sabotage » à Ndendé de son véhicule ce lundi 30 septembre aux premières lueurs de l’aube.
L’ « accident s’est passé dans le secteur montagneux de Mbadi entre la province de la Ngounié et la province de la Nyanga a été causé par la coupure nette et volontaire d’un câble de freinage qui a été sectionné par un jeune de Ndendé agissant pour quelques promesses pécuniaires et sur ordre de quelques mains noires tapies dans l’ombre, mais en réalité, de véritables fossoyeurs de la démocratie au Gabon.
Parvenus au sommet d’une montagne la TOYOTA abritant Bruno Ben MOUBAMBA et d’autres occupants a perdu ses freins après que le liquide de freinage se soit vidé dans la nature, ainsi que l’avaient prévu certains comploteurs aux desseins meurtriers. L’engin a alors dévalé une pente au bord d’un ravin et à grande vitesse. Le Secrétaire Politique Ben MOUBAMBA s’est alors retrouvé éjecté de la voiture tournoyant sur elle-même dans une nuit finissante, avant d’atterrir dans la broussaille.
Cette montagne du pays de Mbadi comprend des ravins de plus de 30 mètres de profondeur et c’est donc par un effet de maitrise de soi et de providence bienheureuse que le chauffeur du véhicule a réussi à percuter une masse de terre à l’aide du train-arrière de la voiture, plutôt que de terminer sa course dans les arbres d’un ravin. Bruno Ben MOUBAMBA s’en est tiré avec quelques contusions, il est désormais hors de danger mais le sabotage ne fait pas l’ombre d’un doute comme l’atteste les images. L’auteur du sabotage a par la suite reconnu les faits et désigné les commanditaires du sabotage mais le Secrétaire Politique n’a pas porté plainte.
En avril 2013, Ben MOUBAMBA a lancé une grève de la faim (jeûne politique, c’est selon, au nom du militantisme non-violent dont il est un adepte) pour protester contre l’achat des consciences animé par le représentant local du parti au pouvoir à Ndendé et pour demander une sépulture digne pour le fondateur de l’Union du Peuple Gabonais (UPG). Pour des raisons obscures, il a été agressé dans l’Eglise catholique de Ndendé par un groupe de bandits agissant sur ordre également, sa plainte à la gendarmerie a été classée sans suite.
Et c’est ici qu’il faut rappeler le contexte de cet « accident » provoqué contre l’ancien Acteur-Libre de la Société Civile Gabonaise devenu upégiste comme pourtant d’autres transfuges bien avant lui :
- Bruno Ben MOUBAMBA (BBM) en entrant à l’Union du Peuple Gabonais (UPG) a contribué à y relativiser le conflit entre deux courants politiques, s’affrontant depuis la mort de feu le Président Pierre MAMBOUNDOU ;
- Les militants de l’UPG à Ndendé ont librement choisi Bruno Ben MOUBAMBA comme numéro 2 d’une liste municipale à Ndendé et selon les procédures habituelles de ce grand parti, les forces de la stagnation sont entrées en action en activant sur la seule ville de Ndendé (comme si c’était le seul lieu qui intéresse ceux qui ont du mal à affronter le suffrage des électeurs) des projets irrationnels ;
- Les « Forces de la stagnation » semblent s’être comme coalisées mais leurs ambitions manquent d’un fondement ou d’une justification éthique. Nul ne devrait oublier au passage la maxime latine bien connue : Vox populi, vox Dei !
Un câble de freinage bien sectionné par un jeune homme qui a reconnu les faits
Les « mamboundouïstes » et les militants de l’Union du Peuple Gabonais doivent garder le CAP dans l’intérêt du « Peuple de l’UPG » qui croit toujours en un « nouvel espoir ». Et ce cap concerne bien évidemment tous les Gabonais, comme nous le verrons à l’avenir.