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Ben MOUBAMBA

Docteur en philosophie (Université de Reims) ; Docteur en sciences politiques (EHESS - Paris).

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Billet de blog 3 janvier 2014

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Gabon / Ndendé : Notre requête a été déposée le 3 janvier 2014 devant la Cour Constitutionnelle dans la douleur

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La requête des 2 listes aux LOCALES de la commune de Ndendé et du département de la Dola que nous nous avons eu l’honneur de servir le 14 décembre 2013, ont été déposées à la Cour Constitutionnelle. Ce 3 janvier 2014, notre avocat, dont lesbureaux ont fait l’objet d’une tentative de cambriolage politique dans la nuit, s’est présenté devant le Greffier de la Cour Constitutionnelle au nord de Libreville. Ce qui peut se passer par la suite n’a aucune importance.

Certains pensent qu’il faut respecter le minimum d’institutions que nous avons, au nom du « contrat social » ; et d’autres considèrent que la Cour Constitutionnelle est composée de Juges nommés par des autorités affilées au Parti Démocratique Gabonais (au pouvoir depuis un demi-siècle). Nous pensons que toutes les démarches doivent être épuisées dans notre pays sinon le droit de résistance n’aurait aucune justification.

Les déclarations qui font croire au changement positif de la vie des Gabonais et qui consistent à discourir à longueur de temps, pour faire miroiter l’amélioration des conditions des vies des populations dans un avenir meilleur par le système politique actuel, relèvent d’une fraude permanente envers le Peuple Gabonais. De la même façon, les promesses qui tentent de faire miroiter la mise en place d’un fonctionnement et d’une organisation politique de l’État Gabonais pour permettre des élections transparentes, justes et crédibles, l’émergence d’un État de droit démocratique sont un mensonge.

Néanmoins, nous avons pris la décision de nous en remettre à la décision d’une Cour Constitutionnelle acquise au Parti-Etat qui dirige le Gabon et qui fait dans l’autisme politique en rejetant d’un revers de la main, les revendications légitimes de toute une génération. Mais ce sera la dernière fois ! S’ils considèrent que nous n’avons pas voix au chapitre car nous ne sommes pas des âmes bien nées, ils devront assumer leurs certitudes devant l’Histoire.
Bruno Ben MOUBAMBA bruno@moubamba.com

— à Libreville.

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