En visitant la ville pétrolière de Gamba voici quelques jours avec une délégation de l’Union du Peuple Gabonais (UPG), nous avons pris la mesure de la gravité de la situation : le Gabon industriel n’existe pas. Pourquoi ? Mais parce que l’industrie de production ou de transformation de masse est déficitaire au Gabon. Nous ne profitons pas des revenus du pétrole pour nous doter d’un tissu industriel minimal. Et c’est tout simplement ahurissant.
L'arrivée du Secrétaire Politique de l'UPG Bruno Ben MOUBAMBA / Au sujet des capacités que nous donne le pétrole (en principe) l'UPG pense en effet que : En complément d'un plan d’action et des mesures de lutte contre la fraude, avec renforcement des moyens du ministère du contrôle de l’Etat et de la Cour des Comptes, des procédés techniques de traçabilité des produits exportés (liquide ou solide) seront généralisés dans un premier temps dans le secteur des industries extractives et ensuite à tous les secteurs industriels et économiques.
Nos rencontres nocturnes avec les militants de l'UPG à Gamba / Le seul secteur industrialisé d’importance est celui de l’extraction du pétrole et du minerai de manganèse. Ces matières premières ne sont pas transformées sur place, dans la réalité.
Du rêve à la réalité économique, une très grande partie du bois exploité du Gabon est encore transformé dans les pays d’exportation.
Il existe certes quelques industries de production de ciment, d’huile, de boissons (bière, soda, jus de fruit), mais elles occupent une place négligeable par rapport au besoin de consommation du marché gabonais.
Le déficit d’un tissu industriel d’importance est un des facteurs qui favorise l’importation de biens et service de l’étranger, défavorise la création d’emplois de qualité sur place, entraîne un retard dans le développement et limite les transferts de technologies pouvant permettre le décollage d’une économie forte et dynamique.
Sylvestre Ndong Assoumou l'ancien député de l'UPG à Gamba jusqu'en décembre 2011 et Hadj Issa le coordinateur fédéral adjoint de l'Union du Peuple Gabonais dans la province de l'Ogooué-Maritime (Gamba).
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Propositions / L’implantation d’un tissu industriel pour impulser le développement du pays représente un défi que nous voulons relever pour que la lutte continue en mémoire du Président Pierre MAMBOUNDOU le héros de la nation.
Nous concevons la politique industrielle à l'Union du Peuple Gabonais (UPG) et à la suite de feu le Président Pierre MAMBOUNDOU comme un élément clé de développement du potentiel économique du pays tant dans le domaine minier, forestier, touristique que des services.
Politiquement parlant, la transformation et l’addition de valeur ajoutée aux produits bruts sera poussée au plus loin.
Nous à l'UPG, nous envisageons de favoriser les investisseurs par des mesures fiscales appropriées, permettant finalement d’optimiser le potentiel économique du Gabon.
Face à l’intensification de la concurrence internationale et la mobilité accrue des facteurs de production et des entreprises elles-mêmes, la compétitivité de notre économie et l’attractivité de nos territoires sont devenus des impératifs pour le maintien de l’élévation du niveau de vie des populations. Pour ce faire, le gouvernement mettra en œuvre des politiques fiscales favorisant les industries de production et de transformation de premier, second et troisième niveau des produits miniers, forestiers, agricoles, de pêches, etc.
Les entreprises représentent un maillon pour impulser un changement d’échelle significatif dans la mise en œuvre opérationnelle du développement durable, notamment par une nouvelle approche de leurs modes de production.
Dans un Gabon ou l'UPG joue un rôle de premier plan, les entreprises innovantes dans le domaine de la production et la transformation industrielle bénéficieront d’avantages fiscaux.
Puisque le parti au pouvoir semble s'être épuisé (et les Gabonais avec), un gouvernement de l'UPG concevra des politiques allègements des cotisations à la charge des employeurs pendant six ans au maximum au prorata du nombre d’emplois créés. Ces allègements atteindraient 50 % pour les petites et moyennes entreprises et 25 % pour les grandes entreprises industrielles.
L’accompagnement financier de l’Etat va privilégier les financements conjoints avec les collectivités territoriales et les projets les plus porteurs de développement et d’emploi, comme le mettent en lumière les analyses stratégiques les plus abouties. Celles-ci positionneront les projets des pôles par rapport à leurs concurrents étrangers, au plan technologique et commercial, et donneront la priorité aux créneaux sur lesquels les partenaires des pôles sont au premier rang européen, voire mondial.
Jean-Jacques Mbourou Colombo le coordinateur-fédéral de l'Ogooué-Maritime a encouragé les militants à s'engager à nouveau / En répondant aux attentes des acteurs économiques, la création des pôles de compétitivité soulèvera une réelle mobilisation sur le terrain quand le rêve du Président Pierre Mamboundou s'accomplira. Ces centres d’excellence constituent des atouts de premier ordre pour le développement durable des territoires sur lesquels ils seront implantés.
La présence d'un parti allié (le PDS de Maître Séraphin Ndaot).
Quand le "soleil de vérité" de l'Union du Peuple Gabonais se lèvera sur le Gabon, en complément d'un plan d’action et des mesures de lutte contre la fraude, avec renforcement des moyens du ministère du contrôle de l’Etat et de la Cour des Comptes, des procédés techniques de traçabilité des produits exportés (liquide ou solide) seront généralisés dans un premier temps dans le secteur des industries extractives et ensuite à tous les secteurs industriels et économiques. Vivement les temps radieux d'un soleil de vérité et de justice.