Docteur en philosophie (Université de Reims) ; Docteur en sciences politiques (EHESS - Paris).
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Parce que l'actuel pouvoir gabonais qui s'appuie d'abord sur les moyens de la force nous fait penser à une étoile filante ayant déjà épuisé tout son "carburant", nous ne résistons pas à l'envie de citer Edmond Rostand qui a écrit le poème suivant dans l'Aiglon, au sujet d'un météore nommé Napoléon. Puissent ces paroles nous rappeler que le temps ne dure qu'un instant en réalité. Il faut raison garder (même en politique) et toujours penser au souvenir que le monde gardera de vous. C'est cela même que l'obsession de l'éternité. Ce "météore" nommé Ali BONGO va t-il comprendre Edmond Rostand et anticiper son affaiblissement configurationnel ? La "clique" qui l'entoure au sens "communiste et oligarchique" du mot ne lui rend pas service et détruit le Gabon. Et c'est une tragédie sans nom qui ne peut plus durer. BBM.
« Il dit, en galopant sur le front de bandière : « Soldats, il faut finir par un coup de tonnerre ! » Il va, tachant de gris l'état-major vermeil ; L'armée est une mer ; il attend le soleil ; Il le voit se lever du haut d'un promontoire ; Et, d'un sourire, il met ce soleil dans l'Histoire ! » Edmond Rostand.
Même les quartier pauvres (mapannes) ont été équipés de lunettes pour regarder la fin à venir de l'Etat-PDG. Qui donc a dit : ils ont des yeux et ne voient pas ?
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