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Ben MOUBAMBA

Docteur en philosophie (Université de Reims) ; Docteur en sciences politiques (EHESS - Paris).

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Billet de blog 9 août 2013

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GABON / Le nécessaire pardon du Peuple Gabonais et la disparition de l’hélicoptère du Colonel DABANY avec un équipage français

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Le pardon offre tout ce que l’on désire ! Peuple Gabonais, que pourrais-tu vouloir que le pardon ne puisse te donner ? Trop de mal a été commis en ton nom et c'est pourquoi tu te sens marqué par une forme de malédiction. Veux-tu la vraie paix ? Le pardon te l'offre. Veux-tu le bonheur, un esprit tranquille, une certitude quant au but et un sentiment de valeur et de beauté qui transcende le monde ? Veux-tu sollicitude et sécurité, et la chaleur d'une protection sûre pour toujours ? Veux-tu une quiétude qui ne peut être dérangée, une douceur qui ne peut jamais être blessée, un bien-être profond et durable et un repos si parfait qu'il ne peut jamais être contrarié ?

Tout cela et bien plus, le pardon te l'offre. Mais tu dois apprendre à pardonner et à accepter le pardon qui t’est demandé. En tant qu’acteur politique et bien qu’étant « innocent » des crimes de la république gabonaise je te demande pardon, Peuple Gabonais.

 Pardon pour tout le mal qui t’a été fait dans le passé et dans ce présent que tu vis douloureusement. Je te demande pardon au nom de tous les miens mais aussi au nom de tous les acteurs. Non, nous ne sommes pas tous attirés par l’appât du gain et oui nous te demandons pardon pour tout ce sang versé inutilement sur la terre de nos ancêtres, pardon pour les meurtres, les mensonges, les vols, les offenses à Dieu, aux êtres humains ou aux ancêtres de tous les Gabonais. Je demande pardon au Peuple Gabonais pour tout le mal qui lui a été fait, pardon aux familles de notre pays qui ont tant souffert et en pure perte, pardon aux familles des gens qui nous ont dirigés à commencer par la famille Bongo. Pardon pour tout le mal qui a été commis au nom du Gabon et au nom des Gabonais.

 Les « sans foi ni loi » ne l’emporteront pas pour toujours mais nous te demandons aussi pardon, ô Peuple Gabonais, pour tous ce que les artisans du mal ont  commis comme délits (notamment les crimes contre les plus faibles de notre société). Oui, pardon pour ces crimes de la république qui ont attiré la malédiction sur toi Peuple Gabonais.

 En relatant la disparition du Lieutenant-Colonel-Major DJOUE DABANY, je demande pardon à cette famille et à toutes les familles éprouvées du Gabon par ce trop plein de sang innocent qui a été versé pour rien ! Nelson MANDELA en Afrique du sud a démontré que seules la Vérité et la Réconciliation peuvent garantir un avenir dans un pays où le Mal a sévi avec une grande vigueur. Le Pape Jean-Paul 2 a toujours dit qu’il faut offrir le pardon pour recevoir la paix. C’est la position que doivent adopter tous les nouveaux acteurs qui vont relever le Gabon de sa faillite morale qui empêche son essor vers la félicité, pour reprendre un mot de notre hymne national la Concorde.

POUR QUE LE GABON NE SOIT PLUS SOUMIS A LA MALÉDICTION  QUE LE PEUPLE GABONAIS NOUS PARDONNE ENTRE AUTRE, POUR LA DISPARITION DE DJOUE DABANY EN 1978 

Résumé des éléments de la disparition de l’hélicoptère PUMA SA 330 no  1329 immatriculé TR6KCF  le 20 février 1978

1. Enquête de la gendarmerie gabonaise suite à la disparition au cours d’un vol opérationnel d’un hélicoptère « PUMA » des Forces Armées Gabonaises (F.A.G)

Noms des personnes disparues :

a)     Passagers :

-         DJOUE – DABANY J.M., Lieutenant-colonel-Major

-         OBEYE Christophe, Sous-lieutenant

-         DEBA Henri, Aspirant

-         NTOUNGOU NGUI P., Sergent

-         SOMAND Guy, Sergent

-         MOUKALA A., Sergent

-         ANGOIZAMBIE R., Capitaine

b)    Équipage :

-         SUDRE Pierre

-         AMAT P.M.

-         FRANÇAIS P.H.

Ce jour, trois mai mil neuf cent soixante – dix-huit,

Nous soussigné :

ENIZAN François, Adjudant à la brigade des recherches de Libreville, officier de police judiciaire ;

Rapportons les opérations suivantes, que nous avons effectuées suite à la disparition le 20 février 1978, d’un hélicoptère « PUMA » des Forces Armées Gabonaises au cours d’une mission entre LIBREVILLE et FRANCEVILLE.

L’appareil avait à son bord six militaires gabonais dont le chef d’Etat – Major des forces terrestres et navales, le Lieutenant-Colonel-Major DJOUE – DABANY J.M., et quatre militaires français (trois coopérants et un contractuel. […].

AU SUJET DE l’ ENQUÊTE

Le 20 février 1978 l’appareil  a décollé du Camp Aïssa entre 11h13 et 11h15. Cette heure a été confirmée par la tour de contrôle de l’aéroport de LIBREVILLE et par les militaires du camp précité.

Au départ, le pilote avait annoncé à la tour qu’il partait en mission "vol opérationnel en destination de FRANCEVILLE", sans autre précision. Le Commandant de bord n’a pas déposé de plan de vol, celui-ci n’étant pas nécessaire pour ce type de mission.

Vers 12h30 (heure exacte imprécise), deux aéronefs (un militaire et un civil), réceptionnent le message suivant :

« ici PUMA, moteur en panne, je me ‘crash ‘, 40 nautiques de Ndjolé, sur le 110 ».

Aucun autre message n’a été émis. L’avion militaire a retransmis ce message à la tour de contrôle de LIBREVILLE, ou il a été enregistré sur bande, à 12h37 locale.

Cette information a été immédiatement communiquée aux autorités compétentes.

Vers 14 heures, un hélicoptère ALOUETTE III est parti sur les lieux. Il n’a pu survoler l’endroit en raison d’un orage et a été contraint de faire demi-tour. Ces faits ont été confirmés par un mécanicien naviguant qui se trouvait à bord de cet appareil.

Les recherches ont été entreprises dans une zone qui a été délimitée compte tenu des coordonnées indiquées par le pilote d’une part et ensuite d’après le temps de vol considérant qu’il naviguait à une vitesse estimée à 120 nœuds environ.

Les causes de la panne ne sont pas encore connues, il faudra attendre la découverte de l’appareil. Toutefois les renseignements techniques suivants ont été recueillis :

-         L’hélicoptère PUMA venait de subir une révision périodique de premier échelon, effectuée dans les ateliers de la base. Cette visite a duré du lundi 13 février au samedi 18 février. En plus de la vérification complète, les mécaniciens ont remplacé la boîte de transmission arrière, déposé les tuyères qui, après nettoyage, ont été essayées sur un PUMA de la Garde Présidentielle. A l’issue de cette visite, aucune anomalie n’était constatée ;

-         Lors du dernier vol de l’appareil, soit le samedi 11 février, l’équipage signalait une hausse anormale de la température du moteur. Cette anomalie a été détectée au cours de la visite périodique. Il s’agissait d’une panne du ventilateur qui a été changé ;

-         L’anomalie constatée le 11 février, de même que les diverses réparations effectuées sont consignées sur les registres de l’atelier. Ces éléments d’ordre purement technique pourront être utilement relevés le cas échéant, après constitution d’une commission d’enquête et après qu’il sera établi que l’appareil est détruit. Aucun élément ne permet en l’état actuel de l’enquête de l’affirmer ;

-         Le lundi matin 20 février, le PUMA décollait à 8 heures pour un vol technique de 30 minutes. Ce vol avait pour but de vérifier le bon fonctionnement des moteurs et des appareils de contrôle. Aucune anomalie n’était constatée. L’équipage au complet, plus l’adjudant FLEURY, mécanicien au sol, ont participé à toute la révision et ont confirmé que tout était normal lorsque l’appareil s’est posé à 9h00 ;

-         A l’issue de ce vol, le mécanicien a procédé à la vidange de la boîte de transmission, vu qu’elle avait été changée. Il a refait le plein d’huile, vérifié les niveaux, contrôlé les systèmes de transmission. Il est ensuite monté sur les turbines et a effectué une vérification de la tête de rotor. Il a poursuivi son inspection et a constaté qu’un joint de la turbine gauche suintait légèrement. Il a procédé au remplacement de ce joint par un neuf. Le mécanicien naviguant, l’Adjudant-Chef Français, était présent ;

-         Après cette dernière réparation, l’équipage est monté à bord. L’appareil a décollé et s’est rendu en vol à la station SHELL, où le plein a été effectué ;

-         Il n’a pas été possible de savoir si le mécanicien a procédé à un autre contrôle soit à la station, soit au camp AÏSSA, avant de prendre l’air à destination de FRANCEVILLE ;

-         Le PUMA a été mis en service le 8 décembre 1975 (sortie d’usine). Il avait effectué les vols de contrôle, puis le vol PARIS-LIBREVILLE avec 12 escales ;

-         Depuis sa sortie d’usine, cet appareil a eu ses turbines changées, l’une le 29 novembre 1976 ; qui totalisait le 20/02/1978, 338 heures et l’autre le 23/06/1977 avec 271 heures. Le maximum autorisé est de 1750 heures ;

-         D’après les renseignements recueillis il semblerait que la panne signalée par le pilote n’est pas due à une défaillance technique de l’appareil, mais à un phénomène externe. Deux hypothèses sont avancées. La première, il y’ aurait eu de l’eau dans le kérosène, ce qui est possible, mais difficile à admettre pour deux raisons, aucun cas n’ayant été signalé après avoir fait le plein à cette station, ensuite l’appareil a deux moteurs avec des réservoirs séparés. Dans le pire des cas, il pouvait se poser sans difficultés avec un moteur et les deux ne pouvaient pas tomber en panne au même moment ;

-         L’autre hypothèse avancée est qu’il a pu être frappé par la foudre. Il est établi qu’il y avait un orage dans la zone concernée ;

-         Il est par ailleurs probable que l’appareil volait à faible attitude, en raison des conditions atmosphériques. Ce qui expliquerait que s’il s’est posé en catastrophe, le pilote n’a pu lancer un second appel ;

-         Dans l’état actuel de l’enquête, il semble que l’on puisse exclure l’hypothèse d’un sabotage. Le mécanicien naviguant à lui-même participé à la révision périodique et au vol technique ;

-         Dès la disparition de l’appareil, des recherches ont été effectuées par de forts détachements de toutes les forces  de sécurité et avec des moyens importants en matériel. Par ailleurs les armées Françaises, des Etats-Unis, Ivoiriennes et Zaïroises ont apporté une aide matérielle aux forces gabonaises.

Les sociétés civiles implantées dans la zone signalée ont également apporté leur concours.

Les recherches ont été poursuivies par le quadrillage systématique du terrain aux environs du point de chute supposé, d’après les indications du commandant de bord avant l’accident.

Au moment de la clôture du procès-verbal, les recherches se poursuivent et tout élément nouveau fera l’objet d’un procès-verbal complémentaire faisant suite au présent.

2. La chronologie et les faits marquants qui entourent ce dossier des plus mystérieux

-         En janvier 1977 est organisée à partir du Gabon, une ‘Opération crevette’ calamiteuse, visant à renverser le gouvernement du Bénin, ou selon d’autres analyses à déstabiliser Omar BONGO in fine, menée par Bob DENARD (tous les documents existent) ;

-         Signatures d’Accords diplomatiques entre Sao Tomé et l’Angola le 19 février 1978 (Cf. documents diplomatiques) ;

-         19 février : un porte-hélicoptères américain est signalé au niveau de Sao Tomé & Principe ;

-         Le 20 février 1978 : Disparition de l’hélicoptère (SA 330 TR-KCF  c/n 1329) transportant DJOUE DABANY (information officielle) ;

-         Le 20 février 1978  au soir : Départ de deux piliers de la chasse gabonaise (de la Garde Présidentielle) pour le Tchad, après une mission de recherches dans la zone du crash supposé (l’un des deux pilotes est décédé d’une crise cardiaque en sautant en parachute à Libreville en 1984 lors du défilé de la fête nationale ;

-         Le Président de Sao Tome et Principe DA COSTA appelle l’Angola au secours les jours suivants la disparition du PUMA transportant DJOUE DABANY sous prétexte qu’un coup d’état serait en préparation depuis le Gabon (Cf. documents diplomatiques). Déploiement dès mars 1978 de 1000 soldats angolais à Sao Tome, encadrés de cubains, d’est-allemands et de conseillers soviétiques qui  installent deux puissants radars mobiles de défense aérienne (les documents existent) ;

-         En mai 1978, le 2e REP français saute sur Kolwezi au Zaïre mais les militaires cubains et est-allemands présents avec les Katangais ne seront pas inquiétés  et s’échappent ‘mystérieusement’ trois jours avant la reprise totale de la ville et des mines comme le prouvent tous les documents de référence ;

-         En 1978 : Expulsion des ressortissants béninois du Gabon au prétexte que leur chef d’Etat Mathieu KEREKOU a montré Omar BONGO du doigt pour le coup d’Etat de 1977 organisé de son pays (soit un an et demi après les faits) ;

-         En septembre 1979 : Arrestation du Premier Ministre de Sao Tomé et Principe, Miguel TRAVOADA accusé du ‘complot’ de 1978 (une fois de plus, un an et demi après les faits). Il sera exilé en France en 1981 ;

-         En 1981 : Thèse de doctorat en histoire d’un futur professeur gabonais, Moïse NSOLE BITEGHE, haut commissaire à l’enseignement technique, qui évoque la possibilité que PUMA de DJOUE DABANY ait été retrouvé à Sao Tomé, et fait le lien entre le crash de l’avion Grumman présidentiel gabonais crashé au Cameroun en 1980 avec René JOURNIAC le Monsieur Afrique du Président français de l’époque ;

-         En 1981 : Une première rumeur commence à circuler selon laquelle le PUMA de DJOUE DABANY aurait été aperçu dans un hangar de la SNIAS  à Marignane (France) et un salarié de la SNIAS  confirme l’information à une tierce personne. Selon les règles, les immatriculations des hélicoptères PUMA et des autres aéronefs gabonais n’ont jamais fait l’objet de valse d’étiquettes ;

-         En mars 2013, le président gabonais Ali BONGO ONDIMBA a procédé, à Franceville, chef-lieu de la province du Haut-Ogooué, dans le sud-est du Gabon, à l’inauguration d’une caserne militaire dont la construction a coûté six milliards de FCFA. ancé par le défunt président Omar Bongo Ondimba dans sa province natale du Haut-Ogooué, la 4ème région militaire gabonaise, le complexe a été baptisé du nom de DJOUE DABANY, natif de la province, Colonel de l’armée de terre gabonaise, décédé dans le crash d’un hélicoptère de type PUMA, le 20 février 1978. ‘’Cette caserne portera désormais le nom d’un valeureux militaire de notre pays’’, a d’ailleurs déclaré le ministre de la défense nationale, M. Rufin Pacôme ONDZOUNGA, ajoutant: ‘’par ce baptême, les forces de l’ordre honorent une fois de plus le nom de cet illustre officier et sa famille’’. Frère de Patience DABANY, la diva de la musique gabonaise, surnommée ‘’la Mama’’, par ses fans, DJOUE DABANY, était l’un des premiers parachutistes gabonais. Un établissement secondaire, apparentant à l’inamovible Jean Boniface ASSELE, porte déjà le nom de l'illustre disparu, dans la périphérie de Libreville.

3. Concernant la mission du PUMA de DJOUE DABANY le 20 février 1978, plusieurs éléments restent flous et favorisent la malédiction gabonaise

a)     Initialement, l’hélicoptère supposé être tombé dans la Forêt des Abeilles devait convoyer à FRANCEVILLE un peu de fret, le Colonel Dabany se greffant au dernier moment. Sous prétexte d’une météo défavorable, ordre a été donné de décharger le PUMA en question de son fret (transféré à bord d’un appareil Nord 262 avec un paras français). Restaient à bord du fameux PUMA les nommés SUDRE, AMAT, FRANÇAIS et les Colonel DJOUE DABANY. Le PUMA est allé faire le plein de carburant à l’aéroport international, puis a embarqué au Camp Aïssa cinq paras gabonais, officiers et sous-officiers aguerris et leur instructeur contractuel français l’aspirant Henri DEBAT (champion du monde militaire 1975). Ce qui est paradoxal si l’on se souvient que l’hélicoptère de DJOUE DABANY a dû être allégé au préalable de son fret.

b)    En ce qui concerne les 60 millions de francs CFA à bord du PUMA de DJOUE DABANY (une somme tout à fait habituelle lors des vols Libreville – Mvengue), il s’agissait de la paie de fonctionnaires gabonais. Les rumeurs selon lesquelles l’équipage aurait abandonné femmes et enfants pour raisons crapuleuses est naturellement ridicule au regard des montants et des tempéraments de l’équipage français notamment. Au mieux, chacun se serait retrouvé avec 7 ou 8 000 euros, ce qui ne justifie pas que l’on puisse s’évanouir dans la nature avec un butin aussi maigre.

c)     Voici la nouvelle thèse qui circule dans les milieux autorisés depuis quelques temps et qui devrait retenir l’attention des Gabonais et des amis du Gabon : Un PUMA militaire gabonais s’est posé à Sao Tomé le 20 février 1978, avec à son bord un équipage et un instructeur parachutiste français, le chef d’état-major de l’Armée de terre et de la marine gabonaise, par ailleurs beau-frère du Président BONGO (si d’aventure il n’a pas été jeté aux requins au large de la Pointe Denis) et cinq paras gabonais. Il n’est pas certain que les autorités de Sao Tomé aient été informées au préalable. Les Cubains et les Soviétiques sautent sur l’occasion pour affaiblir les rebelles de l’enclave de CABINDA. Le Président DA COSTA prétexte alors un coup d’état venu du Gabon pour demander de l’aide dans le cadre des accords de coopération signés le 19 février 1978. Dès le mois de mars 1978, soit immédiatement, 1000 hommes débarquent, et les soviétiques installent deux radars, Sao Tomé devient une base stratégique pour le bloc de l’Est. Dès lors, le PUMA et son équipage deviennent plus qu’encombrants pour beaucoup de monde. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre toutes les opérations de diversion de l’époque : des recherches démesurées, l’expulsion des béninois que le Peuple Gabonais paie toujours de nos jours au sommet de l’Etat ou dans la gestion du pays …etc.).

Que Dieu et les Gabonais nous pardonnent pour que le Gabon et les Gabonais sortent enfin du cycle d’une malédiction permanente.

                                               Le Secrétaire Politique de l’UPG

                                                                                                                                                                                                                    Bruno Ben MOUBAMBA

bruno@moubamba.com

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