Après avoir achevé une nouvelle période d’auto-privation pour la jeunesse gabonaise (au siège de l’UNION DU PEUPLE GABONAIS), nous vous donnons quelques nouvelles du « Front social » au Gabon en cette journée du 20 novembre 2013.
1) Le 19 novembre 2013, le Premier Ministre a reçu dans l’après-midi les représentants des syndicats pour évoquer le sujet de la crise de l’éducation au Gabon. On se souvient que le Ministre de l’Education Nationale a indiqué que les cours reprendraient le 20 novembre 2013 mais les syndicats s’y sont opposés et les élèves n’ont pas trouvé leurs professeurs aujourd’hui. La situation sociale est tellement grave qu’une incertitude plane toujours sur la reprise. Ce qui laisse craindre un risque de perte du premier trimestre au Gabon. Et peut-être une année blanche ou une dévalorisation de l’année 2013/2014.
2) Le 20 novembre 2013, des centaines d’élèves ont défilé autour de l’ancienne Gare Routière, pour protester contre l’absence des professeurs dans les établissements ce mercredi. Ils ont été chargés par les « forces de sécurité » et réprimés violemment par les policiers. La chaîne de télévision TV+ a diffusé en mi-journée des images violentes de ce face à face. Ce qui pose la question du respect des Droits de l’enfant au Gabon en cette journée consacrée à cette catégorie de la population.
3) Le 20 novembre 2013 après-midi, Bruno Ben MOUBAMBA s’est rendu devant la cathédrale de Sainte Marie de Libreville pour s’enquérir de la situation des nouveaux bacheliers 2012/2013 privés de bourses académiques. Voici ce que nous pouvons en dire à cette heure : le Collectif des bacheliers en question a été reçu par le Premier Ministre le 19 novembre 2013 en matinée et l’Agence Nationale des Bourses du Gabon s’est présentée à Sainte Marie. Des promesses ont été faites et la jeunesse en grève de la faim campe toujours devant la cathédrale de sainte Marie. Nul ne sait sur quoi va déboucher les conciliabules, d’autant plus que le sujet des « bacheliers non boursiers » a été évoqué au cours de la réunion entre les syndicats et le Premier Ministre le 19 novembre 2013.
Bruno Ben MOUBAMBA
