En cette Journée mondiale de l’enfance d 2013 du 20 novembre, nous prenons connaissance du message de la Première Dame Sylvia BONGO ONDIMBA et nous estimons qu'il est en décalage avec la réalité, sauf son respect. Ce 20 novembre les enfants du Gabon ne sont allés en classe et le 1er trimestre est sur le point d'être perdu au Gabon. Parce que nous avons nous-mêmes été nous-mêmes une "jeunesse sacrifiée, il est hors de question que d'autres reprennent pour 20 ans ou 40 de plus. C'est pourquoi, nous allons proposer à partir de ce soir aux forces politiques, sociales et morales de notre "Etat-Nation l'organisation " d'une "CONFÉRENCE SOCIALE" ayant clairement pour but la fin de l'Etat-PDG ou le monopole d'un parti sur l'ensemble de l'Etat gabonais. Nous avons l'intention d'assumer nos responsabilités devant le Peuple Gabonais pour l'honneur et pour l'Histoire. Si Ali BONGO fait preuve de lucidité, il ne pourra pas s'opposer à une CONFÉRENCE SOCIALE pour le "bien commun" à tous les Gabonais.
Bruno Ben MOUBAMBA. bruno@moubamba.com

Le MESSAGE surprenant de la Première Dame : "Il ne peut y avoir plus vive révélation de l'âme d'une société que la manière dont elle traite ses enfants. » Nelson MandelaAlors que nous célébrons aujourd’hui la Journée mondiale de l’enfance, je souhaite de tout mon cœur mettre à l’h...onneur tous les enfants de notre pays et leur dire mon amour. Le 20 novembre doit être plus que tout autre jour la journée de LEURS droits. Le droit de participer à la vie familiale, culturelle et sociale, le droit pour les enfants de s’exprimer et donner librement leur avis, d’être écoutés et entendus par les adultes, et enfin d’être pris en compte et de participer au processus de décision sur les sujets qui les concernent. C’est aussi le droit au respect, le droit à la dignité, le droit à la sécurité de leur corps et de leur santé.Au Gabon, tel que le relève l’Enquête démographique et de santé publiée en juillet 2013, 1 victime de violence sexuelle sur 10 a subi ces violences avant l’âge de 10 ans. 1 victime de violence sexuelle sur 5 a subi ces violences entre 10 et 14 ans. Nous ne pouvons pas fermer les yeux.
En cette Journée mondiale de l’enfance, mais également chaque jour qui passe, nous devons faire preuve d’amour, de tolérance et de bienveillance envers chaque enfant de notre Nation. Car le destin de notre pays est leur propre destin. Et nous ne pourrons construire un Gabon vraiment démocratique, respectueux des droits de chacun, si nos plus petits subissent la force et l’irrespect des plus grands.
Cependant, des droits appellent également des devoirs.
C’est pourquoi nous devons être présents au quotidien à leurs côtés pour leur permettre de s’approprier les valeurs de civisme et de solidarité.
Que chacun d’entre nous, au sein de son foyer ou dans l’exercice de sa fonction, soit conscient du rôle qu’il tient et de ses responsabilités vis-à-vis des enfants du Gabon".
SBO