L'équinoxe d'automne à peine passé, les esprits et les langues en sont encore tout agités.
Des profondeurs du subconscient, ils crient vers nous les monstres des tropismes jusque là engloutis : leur chant perce le bredouillis du discours politique, souvent glacé, sinon poli.
Ecoutons le chant de ces baleines révélatrices :
Pour Madame DATI, inflation/fellation, entre à-peu-près et lapsus, provoque un rire gras, à gorge déployée : trop facile.
Trop facile aussi d'entendre ce qu'il nous dit de son rapport à la vie publique : triste tropisme, en vérité.
Pour Monsieur FILLION c'est à peine plus plus subtil : le menteur se cache derrière le mentor : si le Président Sarkosy n'a jamais été son menteur/mentor, de qui l'était-il ?
Au moment d'être délivré de son alliance politique, il nous livre son angoisse "... que serais-je sans toi que ce balbutiement ... "
À l'équinoxe de septembre (23/09) succédera le solstice de décembre (21/12) : 89,9 jours avant de toucher le fonds de l'ombre Yalda, le temps aussi de relire :
"L'âme exposée aux torches du solstice,"Je te soutiens, admirable justice
"De la lumière aux armes sans pitié!
"Je te tends pure à ta place première,
"Regarde-toi! . . . Mais rendre la lumière
"Suppose d'ombre une morne moitié.
(Paul VALÉRY : le cimetière marin)