Juillet : Olivier Marleix est retrouvé pendu !
Tous les journaux semblent ils s'appuient sur les déclarations du Procureur qui confirment l'hypothèse du décès
Mais il semble opportun de prendre connaissance de ce communiqué du parquet de Chartres
Ce communiqué que peu de journaux analysent.
Et pourtant, quelques éléments cités interrogent :
- "Le corps était pendu à une corde attachée à une poutre située à 2,80 m"
- "Il s’agissait, selon les techniciens en investigations criminelles de la gendarmerie (TIC) et le médecin légiste de l’institut médico-légal (IML) de Rouen qui a effectué la levée de corps, d’une pendaison incomplète, les pieds touchant le sol."
- "Une échelle était appuyée contre le mur permettant d’accéder à la poutre."
- "Monsieur MARLEIX n’était vêtu que d’un caleçon. Un téléphone portable était glissé dans le caleçon, retenu par l’élastique de celui-ci."
- "Monsieur MARLEIX portait ses lunettes sur le visage."
On peut comprendre qu'il y ait une volonté de respecter la victime et l'homme.
Néanmoins, ces éléments que l'ensemble de la presse semble ignorer ne sont pas anodins :
-la "pendaison incomplète" qui suppose, les pieds touchant le sol, que le choc du haut de la poutre aurait été violent,Il semble difficile de se pendre, les pieds touchant le sol. Un peu, toute proportion gardée, comme se noyer dans 20 cm d'eau pour un ministre de la République. .
- le téléphone portable glissé dans un caleçon et qui a été maintenu, malgré le choc. Pourquoi glisser un téléphone portable dans l'élastique de son caleçon ?
De même que les lunettes. Lunettes qui ne semblent pas être portées constamment mais qui sont présentes dans ce cas, malgré donc cette chute.
Rien n'est impossible.
Mais ces éléments semblent étonnants.
Viennent ensuite les considérations faisant suite aux interrogatoires de témoins :
"Ce dernier traversait cependant une période de dépression, aux cause multiples – sentimentales, intimes et professionnelles - ; il consultait depuis quelques mois un psychiatre, s’adonnait à la course à pied de manière quotidienne et très inhabituelle, avait perdu beaucoup de poids, mais il avait aussi des projets, celui de rédiger
un livre dont le manuscrit achevé a été retrouvé dans sa voiture, et celui de devenir avocat au barreau de Paris. Ce que l’on peut comprendre c’est que, dans ce contexte morose, l’élément déclencheur du passage à l’acte autolyse est une dernière conversation entretenue avec sa compagne, et retrouvée lors de l’exploitation du téléphone portable de Monsieur MARLEIX"
la course à pied, quotidienne mais très inhabituelle devient presque un facteur aggravant.
"mais il avait aussi des projets"
donc le contexte est morose !!!
Il aurait été judicieux de mener une enquête plus précise, au vu des éléments décrits dans ce communiqué.
Mais, après tout, il est tout à fait possible que cela soit un suicide et que la volonté des uns et des autres ait été de l'affirmer rapidement.
Au vu des éléments, il reste un doute, et c'est dommage !