“Bonjour, je suis COVID-19,
L’heure est venue de vous informer sur les raisons de mon apparition dans le monde et du pourquoi de la mission qui m’a été confiée.
La terre, avec tout ce qu’elle contient, est un chef d’oeuvre de perfection et de splendeur. Les quatre éléments qui donnent la vie à profusion - dont les êtres humains disposent - sont l’achèvement du sublime de la création.
Depuis ces trente dernières années, en totale inconscience et parfaite irresponsabilité, l’être humain est parvenu à détruire le remarquable équilibre de la nature, à épuiser ses ressources naturelles, à dégrader l’atmosphère que vous respirez, à empoisonner la terre et les cultures parce qu’infectés de produits chimiques, à faire déborder de plastic les océans, à détruire les forêts, à modifier génétiquement l’oeuvre de la nature sans en connaître les conséquences et animaux nourris aux OGM, gonflé d’hormones et d’antibiotiques.
Un spectacle navrant et désolant.
Plus de 3 millions d’enfants de moins de 5 ans meurent chaque année de la faim, sans compter ceux qui souffrent de malnutrition, et chaque année l’Europe jette 88 millions de tonnes de nourriture. Je dis bien 88 millions de tonnes. Tout cela sous le regard indifférent d’un Occident repus, et qui ose donner des leçons de “Droits de l’Homme” aux autres.
On vous dit “nous sommes en guerre”. On me déclare la guerre, à moi COVID-19.
Votre problème est que moi je vous vois mais vous, vous ne me voyez pas.
Il est vrai qu’en matière de guerre vous êtes de véritables spécialistes et experts. Depuis l’aube de l’humanité à nos jours ce ne furent que des millénaires de guerres. Vous entretuer mutuellement est dans votre ADN. L’Ancien Testaments de votre Bible ne sont que des guerres et vous êtes entrés dans le 21e siècle avec une barbarie guerrière qui ont fait et font encore des millions de victimes innocentes.
Tout votre arsenal de guerre ne peut rien contre moi.
Des milliers de migrants engloutis par les eaux et les survivants traités comme des animaux. Vous parlez de solidarité, pour vous, pas pour les autres.
Bientôt je disparaitrai, mais je crains que vous n’ayez pas compris la leçon…”
Je n’ai pas répondu au message, sans adresse pour la réponse.