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Billet de blog 1 février 2015

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[se] faire peur (jouer à)

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Peur !
Il me semble que ce mot a été un protagoniste important de l'actualité, mais plus généralement de notre culture et de notre société.
Ce sentiment côtoie de nombreux champ : la littérature, la psychologie, la sociologie, la musique, la culture numérique, la politique, etc.
De plus, certain semble être capable de l'utiliser. Peut-on ne plus avoir peur ? Qui peut nous aider ?

(Tentant de me divertir du flux médiatiques envahis de spécialistes de la guerre et de ses avatars,
je me retrouvais, )
Le vendredi 9 dernier sur arte. Je regardais distraitement : Incroyables bébés ! - à 22:20 -
(tout en feuillant sur le web de vieille Une de Charlie qui me firent bien rire)
Le documentaire d'arte proposait, entre autre, l'idée que "la peur" serait un caractère acquis !
Elle serait donc une construction culturelle. L'esprit d'exploration et de découverte prévalant sur celui des risques non encore expérimentés, chez le nourrisson, son entourage le préparant et renforçant sa perception du danger.

Je repense à ces contes de fée ancien, comme le petit chapeau rouge à qui on essai d'apprendre la peur du mauvais chemin, sans succès !
Ou ces contes actuels narrés par Miyazaki. Il nous propose des contes pour affronter peurs et personnages monstrueux ! Pour ses personnage les monstres et les peurs sont au cours du récit réutilisés comme éléments de construction, de passage, leur personnalité se complexifie et ils peuvent devenir des alliés. De plus, Miyazaki, tous au long de son récit nous fait percevoir le monde sous sa dimension merveilleuse.

Je sais que j'aime bien voir des films, des émissions d'épouvantes, pour me distraire, m'amusant de toujours me laisser surprendre par le suspens de l’effroi, pourtant si prévisible !

Je pense aussi aux musiques inquiétantes qui peuvent peupler ces films ! Elles sont parfois très mal écrites et bien téléphonées, qu'importe elles produisent leur effet ou l’annule !

Par contre, je suis inquiet quand je passe à côté de compagnies de CRS ou autres uniformes policiers ou d'agence privée de sécurité,
Je ne connais pas leur réaction. Je présents que, si par hasard, je mes serais permis de "mater" un peu trop indiscrètement leur derrière, ou bien, peut-être que ma tête ne leur reviendrait pas, ou bien peut-être que simplement il discerne que je un ennemie ou leur ennemie ou simplement parce qu'il ont le pouvoir de me demander de me justifier de rentrer dans une bibliothèque et de me mettre à nue et de leur exposer mes effets.
Je me souviens d'une grand-mère interrogée, vivant dans un lotissement d'immeubles turbulents. Elle parlait gaîment des mauvaises graines qui y rodaient, mais disait qu'elle passait en contournant les cars de polices qui l’inquiétait.
Je me suis tout de suite reconnu dans la perception de cette dame. C’était après les émeutes de 2005.
C'est étrange si on m’interroge : Avez-vous plus peur qu'avant.
Je doit répondre honnêtement : oui !
Mais ce n'est pas pour les raisons annoncées par les spécialistes des conflits et de la géopolitiques,
J'ai peur des mesures dont ils légitimes la mise en place et plus particulièrement pour celles visibles, tangibles que ces spécialistes de la force, de la jouissance de la brutalité et de la contre guerre déploient !

Je repense à cet aphorisme "Ayez peur on s'occupe de vous."
balayé "comme argument favoris des adeptes du complots contre la démocratie !"

Je pense à l'Ennemis publique : L'Internet !
Subversif qui corromps la jeunesse.
Comme à chaque fois après des actes de barbarie et de violences les fatigantes dames catéchistes et père la vertus semblent dénoncent son danger et sa morbidité !
(ce qui ne semble pas être un avis universellement partagé si affirmé comme tel !).

Je me questionne, je n'avais pas peur les 7,8,9, dernier ; d’ailleurs ce n'était pas le sujet,
Certain ont chanté "même pas peur"!
On nous a dit que ce que "nous" voulons c’était la sécurité, que c’était notre principale inquiétude !
Et là, dans la rue, plein de types qui me font peur. Et depuis, on a tous peur les uns des autres, et de plus en plus, on se dévisage, certain sont plus "visiblement" dangereux que d'autres, d'ailleurs ?
En fait, je n'ai toujours pas peur.
Mais je n'aime pas les gens qui cherchent à m’intimider !
Oui, ils sont impressionnant, et ils m’inquiètes, je me sens en danger d'eux.

Mais semble-il la simple idée de peur n'est pas capable de faire cette distinction, alors on a tous peur.

Je repense à ce pape qui dit "n'ayez pas peur"
Je me demande encore de quoi d'ailleurs !
Ah si comme croyant, alors, le monde m'était perçu comme hostile, du moins les croyants entre eux ne cessaient de se répéter que tout le monde était contre eux!
Et aussi parce qui si pratique conduit à se faire très mal.
En fait, ce monde n'en a rien à battre des croyants, tant que ceux-ci ne se mêle pas de sa vie.
Et que de plus ce qui si passe dans ce monde n'est vraiment pas si méchant et très ordinaire, juste un peu plus explicite.

Je me souviens de mes cours d'histoire et des farandole de mort du moyen-âge et de la peur des flammes de l'enfer uq'ils évoquaient.
Comment l'idée de peur,
que nous côtoyons en permanence,
avec lequel nous jouons, nous en tirons du plaisir, par nos loisir et nosa ctivités (film, lectures, récit, pour certain par leurs sports ou leurs activités professionnelles) ; dans ce cas elle est domestiquée ;
chez certain plus envahissante elle en arrive au point d'en devenir phobie !
Comment cette idée se retrouve instrumentalisée pour nous dominer par l’intimidation et comme outil de désolidarisation ? (au niveau politique comme professionnel)
Comment pouvons à la fois en jouer et être le jouer ?

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