Une fois de plus un acte de violence aveugle dit "attentat terroriste".
Petite méthodologie personnelle avant de prendre des nouvelles de la famille niçoise et de leurs proches.
Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.
Face à la stupeur, l’étonnement, la colère, l'inquiétude, l’émotion que je pourrais éprouver ou que je pourrais recevoir ou que je vais entendre :
Se retenir toujours de toute jouissance qu'une violence ait pu avoir une efficacité quelconque pour mettre fin à une autre violence.
Être digne et pudique. Que des proches soient épargné.e.s ou pas : ne pas se réjouir ou ne pas se victimiser.
Ne pas céder au sentiment de vengeance : les solutions qu'il engendre seront les meilleurs moyens d’aggraver et de nous éloigner de toutes résolutions des causes de ces événements.
Ne pas s'en tenir aux propositions qui s'annoncent "être la solution".
Privilégier toutes les solutions qui désamorcent tous les cycles de la violence. Toujours favoriser les proposions qui renforcent les libertés et qui permettent de diminuer le recours à la force et à l'intimidation. Les démonstrations de forces entretiennent les cycles de la violence.
Rester sceptique et critique à toutes les propositions des dirigeant.e.s et des responsables public.que.s et politiques. Les solutions et réponses qu'elles/ils proposent peuvent contenir comme mobile de dissimuler leurs responsabilités, leurs incompétences ou au moins leur propre remise en question.
Être lucide sur les enjeux humains : pour répondre à la violence de nombreuses personnes y trouvent spontanément l’opportunité de valoriser leur jouissance de pouvoir et de toute-puissance sur les événements et de mettre en avant leur égaux. Ces motivations cyniques ou inconscientes sont mauvaises conseillères. Elles ne permettent pas de proposer des réponses rationnels pour empêcher que de tels événements se produisent à nouveau.
« J’ai un message pour celui qui nous a attaqué et pour ceux qui sont derrière tout ça : vous ne nous détruirez pas. Vous ne détruirez pas la démocratie et notre travail pour rendre le monde meilleur. Nous allons répondre à la terreur par plus de démocratie, plus d’ouverture et de tolérance. » Jens Stoltenberg 22 juillet 2011 après les attentats d'Utoya.
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