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Billet de blog 17 janvier 2015

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Le roi Charlie est mort ! Vive ! La reine Droit et Liberté fondamentale !

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Régicide
Il n'y en a pas eu tant que ça en France ! Celui d'Henri IV de mémoire me semble être le seul sur la période moderne. L'assacinat de Charlie en est-il un ?

L'assassinat de Henri IV, rue de la Ferronnerie à Paris (illustration Wikipédia)

Les fais (mon récits) :
Un sujet fanatique déséquilibré tue le roi. Roi à la légitimé contesté et subversive, du fait d'un ambiguïté religieuse, du moins d'un pluralisme religieux en cours d'élaboration (et qui finalement, plus tard sera résolu par l’arbitraire d'une religion d'état.)
L’assassin est arrêté, jugé, condamné et et la sentence exécutée (peine à la hauteur de son acte, suivant les lois de l'époque).
Le roi est mort, vive le roi.

La comparaison (avec ses limites)
Le contexte :
- un "pays" où pluralisme religieux est en cours de construction,
- Des éléments subversifs qui le pousse à ses limites (caricature - droit à la satire)
Les événements :
- Des sujets (citoyens français) fanatiques déséquilibrés assassinent Charlie dans un premier temps, suivent une série d'attentats sur des personnes "anonymes", autour de la thématique religieuse (faisant référence à un sujet lancinant non encore arbitré autour d'un conflit territorial cristallisé autour d'une identification religieuse.)
- Le roi est mort vive le roi ! Charlie est re-publié. (Charlie n'est pas mort, il est encore plus vivant, explosion des ventes)

Pour moi, ce qui c'est présenté dans cet assassina premier c'est :
L'atteinte à la liberté de la presse, et donc d'expression, et donc d’opinion, ainsi c'est une atteinte aux droits et libertés fondamentales - atteindre une partie, c'est les entamer toutes - ces droits et libertés renvoient à la déclaration de droits de l'homme de 1789 = le rex de la démocratie-république actuelle !)
À noter, le cahot de la presse, qui ne sait plus parler (normal elle est mort). Elle n'a plus de méthode, de déontologie, de surmoi.

S'en suit :
Les symboles régaliens sont affirmées :
- Les "monarques" des autres pays viennent à la cérémonie d'inhumation, de leur paire, le Roi Charlie,
(le maire du palais - que tout le monde appel roi - veux dire qu'il est le roi parce qu'il est maître du temps et qu'il a le pouvoir de changer la date [de la procession])
- La force par des gardes en factions sont déployées. La police est affirmée dans son pouvoir par sa capacité à arrêter : coup de filet des polices (tien, simultanément également à BXL, co-capitale ?, pour une atteinte au palais de Justice) C'est le premier ministre qui est garant des symboles régaliens. Il en profite pour affirmer son autorité absolue sur la Lex (unanimité inconditionnelle du parlement, plein pouvoir ? coup d'état ? tentative ? )

Fin de la comparaison :
Lynchage sur la place publique des auteurs. Ils ne sont pas livrés à la justice pour que le droit soit appliqué dans son entièreté, absence de justice.

Le roi Charlie est mort
Vive ! la reine droit et liberté fondamentale !
Longue vie ! Viva ! Viva !

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