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Billet de blog 19 octobre 2014

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Violance de la miséricorde !

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Un discours de miséricorde !

Certes c'est moins méchant qu'un discours dogmatique d'autorité "ex cathédra".

La démarche se veut plus douce, c'est gentil !
Dans ces deux cas il procède d'une attitude condescendante.
Il place des individus : des sachants, des docts, des sacrés, ... à une place supérieur, en vis-à-vis des autres : les pêcheurs, les pas conformes, ceux de bonne volonté, ...
Que ce soit le locuteur qui veuillent agir avec une telle "bonté" ou bien ceux qui reconnaissaient sont autorité et se font les promoteurs de son discours, ils n'en usent pas moins, chacun d'eux, d'une grande violence : ils transforment les récipiendaires de leurs messages injonctifs, normatifs en objets, en simple élément insignifiant d'un monde qui veulent voir "bien ordonné" "idéal". Ils s'accaparent avec "bonté" ou avec autorité, de la totalité des des autres qui transforme en "oilles". Ils ne s'attarde pas recueillir leur assentiment, puisque qu'ils agissent avec miséricorde, la liberté de leur interlocuteur n'a pas de crédit, ils agissent pour leur bien et avec bonté.

Ce mode d'action, ce genre de discours, de regard est un peu daté, il provint d'un monde hiérarchique, monarchique, despotique. La bonté du discours, certes à trompé peut-être pas temps le récepteur que l'émetteur. il n'en demeure pas moins, qu'il agis comme s'il vivait encore à l'âge de l'humanité ou la société était encaserné, ordonné, discipliné, monolithique sous le pouvoir de roi, d'un chef, d'un monarque, d'un grand chef, d'un tyran éclairé ou pas.

De plus, certain nostalgiques croient en la reconstruction ce monde hiérarchique soumis à l’autorité d'un chefs. Peut-être y trouvent-ils une certaine jouissance à voir leur chef reprendre en main le monde avec subtilité. 

Cette vision, cette organisation du monde à montrer tragiquement ses limites lors du siècle précédent, et les printemps ont essayé de se libérer de ces derniers régimes autoritaires qui nie l’individu, l'embrigade.

Un discours de miséricorde ou d'autorité, me semble bien différent d'une discussion entre individus : d'humain à humain.
c'est peut-être barbare, mais nous vivons dans un monde horizontal et non plus vertical hiérarchique qui a "renversé les puissants de leur trône".
Est-ce que protégéer la "famille" "traditionnel" ne serait-ce pas croire qu'il est encore possible de résucité un modèle de société hiérarchique : sauver l'idéologie de la famille trinitaire résumé en petit de la société hiérarchique : cellule de base d’en-casernement de l'individu. De la même manière, le refus de la liberté qu'une femme dispose de son corps et qu'elle puissent exercer une autorité (ou un sacerdoce) sans tutelle continue de reproduire ce schéma d'un monde ou les individus sont des objets ou leur liberté de pensée n'a pas de sens, seul le bien que le monarque projette sur leur totalité n'a de sens.

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